BCE, la demande de prêts aux entreprises de la zone euro tombe à son plus bas niveau depuis 20 ans. Les demandes de prêts hypothécaires sont également en forte baisse

Economie & Finance

Effondrement de la question de prêts par les entreprises, alors que la demande des ménages pour des prêts hypothécaires ou d’autres formes de crédit continue de s’affaiblir. L’effet est lié au niveau élevé des des taux d’intérêt, dont le niveau est susceptible d’augmenter encore Jeudi 26 juillet lorsque le Banque centrale européenne se réunira à nouveau.

Les dernières révélations de laenquête trimestrielle L’enquête trimestrielle de la BCE auprès des banques continue de mettre l’accent sur les conditions de crédit dans le sillage du resserrement monétaire, ce qui pourrait amener Francfort à envisager d’interrompre la hausse des taux d’intérêt après le mouvement de jeudi 26.

La demande de prêts tombe à son plus bas niveau depuis 20 ans

Selon les dernières enquêtes de la BCE, la demande nette de crédits par les entreprises est de diminué fortement au cours du deuxième trimestre 2023 (-42% après -38% au trimestre précédent), tombant à plus bas historique depuis le début de l’enquête en 2003. L’investissement fixe a également eu un fort impact sur la demande de prêts, reflété par une forte baisse de la demande de prêts à long terme.

Les demandes de prêts hypothécaires ont également diminué

Les banques de la zone euro ont enregistré une forte baisse également par rapport à la demande de hypothèques (variation nette de -47%, après -72% et -74% au T1 2023 et au T4 2022, respectivement ; voir le tableau récapitulatif) pour le logement. La hausse des taux d’intérêt, l’affaiblissement des perspectives du marché du logement et la faible confiance des consommateurs ont contribué négativement à la demande de prêts au logement.

Le crédit se resserre davantage en Allemagne, en France et en Espagne qu’en Italie

Au deuxième trimestre 2023, les banques ont enregistré une nouvelle augmentation nette de la part des demandes de crédit. prêts aux entreprises rejetées (pourcentage net de 16%, après 15%). Les banques ont plus souvent mentionné une augmentation de la part des prêts rejetés pour les petites et moyennes entreprises que pour les grandes. Les banques du bloc ont signalé une nouvelle augmentation nette de la part des demandes rejetées pour les prêts aux ménages, bien qu’elle soit inférieure à celle du trimestre précédent pour les prêts au logement (part de 8 %, après 17 %) et similaire à celle du trimestre précédent pour les crédits à la consommation (10 %).

De manière générale, entre avril et juin, les critères d’octroi des prêts aux entreprises sont devenus plus restrictifs dans les quatre principaux pays de l’UE. pays de la zone euro. Toutefois, c’est en Allemagne, en France et en Espagne que les critères d’octroi des crédits immobiliers et des crédits à la consommation et autres prêts aux ménages se sont le plus resserrés, alors qu’ils sont restés inchangés en Italie.

Perspectives pour le prochain trimestre

Pour le troisième trimestre de l’année, les banques s’attendent à une augmentation de l’encours de crédit.nouvelle baisse de la demande de prêts aux entreprises, bien qu’à un rythme plus faible qu’au deuxième trimestre. En outre, entre juillet et septembre, les banques s’attendent à une baisse, bien que nettement moins prononcée, de la demande de prêts au logement et à une diminution nette de la demande de crédit à la consommation.

Enfin, au second semestre 2023, les banques de la zone euro s’attendent à une nouvelle baisse, mais de moindre ampleur, net des normes de crédit et des conditions des prêts aux entreprises dans tous les grands secteurs d’activité économique. (Reproduction confidentielle)