Banque d’Italie : la dette publique diminue à nouveau en septembre pour atteindre 2 741,6 milliards d’euros. Moins d’obligations d’État dans les portefeuilles étrangers

Economie & Finance

En septembre, la dette italienne continue de baisser après la baisse du mois d’août. C’est ce qu’a annoncé la Banque d’Italie, précisant que la dette a diminué de 16,2 milliards par rapport au mois précédent, pour atteindre 2 741,6 milliards. La contre-valeur du portefeuille d’obligations d’État italiennes détenues par des entités étrangères a de nouveau diminué, touchant un nouveau plus bas depuis décembre 2018 à 650,156 milliards d’euros en août 2022 contre 653,738 milliards d’euros en juillet. Selon les calculs Reuters Selon les données de Via Nazionale, la part des non-résidents dans l’encours total s’est établie à 28,4 %, contre 28,5 % en juillet.

La durée de vie résiduelle moyenne de la dette est passée de 7,6 à 7,7 ans en août.

Les emprunts des administrations publiques (13,8 milliards) ont été plus que compensés par la réduction des liquidités du Trésor (31,9 milliards, à 48,1). L’effet des remises et primes d’émission et de remboursement, la réévaluation des titres indexés sur l’inflation et les variations de taux de change ont augmenté la dette de 1,9 milliard. En ce qui concerne la ventilation par sous-secteurs, explique la Banque d’Italie, la dette de l’administration centrale a diminué de 16,5 milliards, tandis que celle des administrations locales a augmenté de 0,2 milliard.

La dette des institutions de sécurité sociale est, en revanche, restée stable. A la fin du mois de septembre, la part de la dette détenue par la Banque d’Italie était de 26,1% (une valeur à peine inférieure à celle du mois précédent). La durée de vie résiduelle moyenne de la dette a augmenté à 7,7 ans, contre 7,6 en août.

Les recettes de l’État ont diminué en septembre

En septembre, les recettes fiscales enregistrées dans le budget de l’État se sont élevées à 33,5 milliards d’euros, soit une baisse de 5,8 % (2,1 milliards d’euros) par rapport au même mois de 2021, principalement en raison de certaines incohérences de calendrier dans les paiements d’impôts auto-évalués. “Au cours des neuf premiers mois de l’année, expliquent-ils directement à Bankitalia, les recettes fiscales se sont élevées à 364 milliards, en hausse de 12,4 % (40,2 milliards) par rapport à la période correspondante de l’année précédente.” ()