Banks, Mps signe un accord pour 3500 départs volontaires. Ce que l’on peut attendre du rapport semestriel

Economie & Finance

Mps et les syndicats sont parvenus à un accord pour la gestion de 3 500 départs volontaires à compter du 1er décembre 2022, comme le prévoyait le plan d’entreprise présenté il y a un peu plus d’un mois. Les licenciements auront lieu dans le cadre d’un plan social, sur la base des différentes options de pension déjà acquises et de l’activation du fonds de solidarité du secteur.

Les détails de l’accord

L’accord permet aux travailleurs de bénéficier des prestations du Fonds jusqu’à 7 ans à l’avance, en ce qui concerne l’accumulation de leur pension, garantissant ainsi un traitement économique stable. L’accord signé contient, en effet, des mesures spécifiques pour faciliter l’accès au Fonds, en fonction des différents niveaux de salaire des employés concernés, en sauvegardant leurs besoins même après la fin de leur emploi, grâce au maintien des programmes de protection sociale de la banque.

Réactions

“L’accord confirme l’importance du dialogue avec les syndicats pour la mise en œuvre des orientations du plan, qui prévoit la simplification des structures du groupe dans une perspective de développement et de croissance”, a déclaré Roberto Coita, directeur du capital humain de Mps. “L’accord conclu nous permet d’entamer un chemin commun pour saisir, également à travers la reprise de la négociation d’entreprise et dans le respect des objectifs industriels, les opportunités de valorisation des personnes de notre groupe, en maintenant l’accent sur le développement du bien-être interne, le
les niveaux de formation et d’emploi”.

Les comptes semestriels pour demain 5 août

Demain, le 5 août, le PDG Luigi Lovaglio présentera au marché les résultats du premier semestre. Les analystes d’Intesa Sanpaolo estiment un bénéfice net de 14 millions au deuxième trimestre, en ligne avec la même période en 2021. La marge d’intérêt devrait commencer à bénéficier de la hausse des taux et des actions mises en place pour réduire le coût du financement. En tout cas, selon Intesa, l’attention du marché restera focalisée sur l’exécution de l’augmentation de capital de 2,5 milliards, attendue au début de l’automne. Les prévisions ? Lors du roadshow de juillet, les réactions des investisseurs institutionnels avaient été positives, même si les inconnues macroéconomiques et celles liées au résultat des élections politiques ne peuvent être négligées. Pour l’instant, cependant, la banque et le Trésor (premier actionnaire à 64 %) s’efforcent d’atteindre le marché dans les délais prévus. La confirmation devrait arriver à la mi-septembre, compte tenu également des indications du consortium composé de Mediobanca, Bofa, Credit Suisse et Citi. Si, à ce moment-là, la fenêtre d’octobre s’avère prohibitive, le lancement de l’offre pourrait être déplacé en décembre ou au premier trimestre 2023. ()