Allemagne, l’inflation ralentit à 7,4 % en mars, mais les pressions sur les prix restent élevées et la BCE pourrait relever à nouveau ses taux.

Economie & Finance

L’inflation en Allemagne ralentit, mais à un rythme plus lent que les analystes ne l’avaient prévu. Sur une base annuelle, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 7,4 % en mars, contre 8,7 % en janvier et février. En termes cycliques, l’inflation a augmenté de 0,8 % par rapport au mois de mars.

“Le taux d’inflation inflation est désormais nettement plus faible”, a commenté l’Office national allemand des statistiques, Destatis. Malgré cela, les experts du secteur s’attendaient à une baisse plus rapide des prix, de 7,3 % en glissement annuel et de 0,7 % en glissement mensuel. Destatis a souligné que l’indice des des prix à la consommation harmonisés ont augmenté de 1,1% au niveau mensuel et de 7,8% au niveau annuel (+0,9% sur le mois et +7,9% sur l’année le consensus).

Les prix des denrées alimentaires continuent d’augmenter

Depuis le début de la guerre en Ukraine, les prix de l’énergie et des denrées alimentaires ont fortement augmenté et ont eu un impact significatif sur le taux d’inflation. En mars 2023, le prix des denrées alimentaires ont continué à augmenter à un rythme supérieur à la moyenne (+22,3%) par rapport au même mois de l’année précédente.

En revanche, l’augmentation des des prix de l’énergiequi avaient explosé en mars 2022 à la suite de l’invasion russe de l’Ukraine, ont nettement ralenti à +3,5% (février 2023 : +19,1% par rapport à février 2022). Même les mesures prévues dans le troisième paquet d’aide du gouvernement fédéral, reflétée dans l’indice des prix à la consommation, a contribué à cette évolution.

La BCE pourrait à nouveau relever ses taux

Les données macroéconomiques alimentent le débat sur l’évolution future des hausses de taux de la Banque centrale européenne. A la mi-mars, Francfort a relevé les taux d’intérêt directeurs de la zone euro d’un demi-point de pourcentage pour les porter à 3,5 %. Toutefois, dans le même temps, le président de la banque centrale Christine Lagarde a laissé la porte ouverte à toutes les options et n’a pas commenté les prochaines étapes. Récemment, les investisseurs ont brusquement revu leurs anticipations sur l’évolution des taux d’intérêt. Contrairement à ce qui se passait il y a quelques semaines, ils s’attendent maintenant à ce que les taux d’intérêt soient plus élevés. premières réductions des taux d’intérêt au début de l’année 2024.

Les partisans d’une politique monétaire accommodante considèrent la baisse de l’inflation globale et les récentes turbulences dans le secteur bancaire comme des arguments contre de nouvelles augmentations des taux d’intérêt. Mais d’un autre côté, les partisans d’une position plus restrictive pointent du doigt l’inflation et les turbulences récentes dans le secteur bancaire comme des arguments contre de nouvelles augmentations des taux d’intérêt.inflation de base reste élevée. Cette valeur, ajustée pour tenir compte des prix de l’énergie et des denrées alimentaires, a encore augmenté récemment. Dans la zone euro, elle a atteint un nouveau record de 5,6 % en février et pourrait encore augmenter en mars (les chiffres seront publiés le vendredi 31 mars).

Selon les analystes, le pic de l’inflation de base n’a pas encore été atteint. Selon eux, l’inflation prix des services en particulier augmenteront encore plus fortement. La raison en serait la plus forte augmentation des salaires.

En suivant ce fil conducteur, les experts s’attendent donc à de nouvelles hausses de taux par la BCE, malgré les récentes turbulences dans le secteur financier suite à l’effondrement de la banque centrale européenne. Silicon Valley Bank. De leur point de vue, la banque centrale devrait axer sa politique de taux d’intérêt sur l’amélioration de la qualité de l’air. la lutte contre l’inflation et si d’autres problèmes de stabilité financière apparaissent, elle devra les traiter par d’autres moyens. L’économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE) a expliqué ce qui pourrait se passer dans les jours à venir. FrancfortPhilip Lane, qui a clairement expliqué que si les tensions inhérentes à la crise bancaire restera contenue, les taux remonteront. ()