Même dans une année complexe pour l’épargne comme 2022, une note positive ressort d’une étude menée par Gimme5, la tirelire numérique d’AcomeA : de plus en plus de jeunes abordent le monde de la finance. Gimme5, une solution qui permet aux utilisateurs de mettre de côté de petites sommes via un smartphone et de les investir dans des fonds communs de placement, a analysé le comportement d’investissement des nouvelles générations pour savoir si et dans quelle mesure une année difficile comme celle qui s’achève a eu un impact sur la gestion de leurs finances. L’enquête montre que, d’ici 2022, 47 % des nouveaux membres appartiendront à la génération Y (personnes nées entre 1981 et 1996) et 42 % à la génération Z (personnes nées à partir de 1997). Les jeunes sont de plus en plus enclins à profiter d’outils intelligents et numériques pour gérer leurs finances : par rapport à 2021, le capital accumulé grâce à l’utilisation de règles automatiques a augmenté de 59 %, le nombre d’investissements par le biais de réglages de règles ayant progressé de 56 %.
Quel impact a eu l’année 2022 sur la gestion des finances ?
Selon l’étude, les jeunes ont encore beaucoup de chemin à parcourir pour comprendre comment optimiser la gestion de leur épargne en fonction des possibilités offertes par les instruments financiers et les intérêts composés, même si un bon point de départ semble être le contrôle de leur émotivité pendant les périodes de forte volatilité des marchés : après le déclenchement de la guerre en Ukraine en février, en effet, les jeunes se sont montrés plus enclins à rester calmes, à tel point que la différence d’épargne nette entre les Millennials et les Boomers (personnes nées entre 1946 et 1964) est de 187 %. Les jeunes femmes épargnent moins que leurs homologues masculins et leur tirelire numérique est plus petite, en moyenne, de 28 %, avec des pics à 54 % chez les jeunes de la génération Z, bien que l’écart de porte-monnaie se réduise avec l’âge (jusqu’à 16 % chez les personnes nées avant 1945). Toutefois, au fil des années, l’intérêt des femmes pour les questions financières s’accroît et l’écart entre les sexes se réduit, passant de 72,8 % pour la génération Z, à 65,1 % pour les Millennials, et à 39,8 % pour les Boomers.
Pour quoi les jeunes et les très jeunes épargnent-ils ?
Les jeunes n’ont pas été découragés par les difficultés des 12 derniers mois : janvier a été le mois au cours duquel le plus d’objectifs d’épargne ont été fixés, et tant le montant moyen (+11% par rapport à 2021) que l’horizon temporel moyen des objectifs (+37% par rapport à 2021) ont globalement augmenté en 2022, témoignant d’une approche de plus en plus consciente et informée du contrôle de l’émotivité. L’objectif préféré des jeunes reste le voyage, indiqué par 11% des Millennials et 10% des GenZs, et pour partir en été, les gens commencent à économiser de l’argent à partir de janvier, mois au cours duquel le plus grand nombre d’objectifs de cette catégorie sont ouverts via Gimme5, pour un montant moyen d’un peu plus de 300 € par objectif. Ce sont les hommes qui ont recours à l’épargne automatique (3 % de plus), bien que la tendance chez les clientes augmente plus rapidement (+108 % contre +94 % pour les hommes).
Noël et les anniversaires sont les occasions préférées des jeunes pour fixer des règles de “dates spéciales”, la fonction Gimme5 leur permettant d’épargner automatiquement un montant prédéfini (pour le 25 décembre, le montant moyen mis de côté automatiquement est de 40). Lier ses habitudes d’épargne à l’activité physique s’avère également une option fructueuse pour la jeune génération, notamment pendant les mois les plus chauds de l’année (de mai à septembre), où une moyenne de 10 euros est mise de côté pour chaque tranche de 115 000 pas, un objectif qui est atteint en une vingtaine de jours.
Jeune oui, mais peu enclin au risque
Les jeunes générations sont donc les plus intéressées par les instruments d’épargne intelligents, même si le bien-être financier, et par conséquent la part du revenu mise de côté, augmente avec l’âge. La propension au risque augmente également avec les années : les placements en actions ne sont en effet choisis que par 8,3% des GenZ contre 23,1% des épargnants les plus âgés, c’est-à-dire ceux nés avant 1945. Ce résultat est probablement le fruit de la plus grande éducation financière que l’on acquiert avec l’âge, mais il contraste avec la meilleure pratique qui voudrait que le niveau de risque d’investissement soit cohérent avec l’horizon temporel disponible. Les femmes sont plus prudentes que les hommes lorsqu’il s’agit d’investir : les placements en actions ne sont choisis que par 9,3 % des clientes, contre 12 % des hommes, tandis que les placements en obligations sont choisis par 45,6 % des femmes, contre 30,4 % des hommes. ()
Christian Grolier est un rédacteur sport très passionné. Écrire à propos des sports qu‘il adore et partager ses informations avec les lecteurs lui procure une immense satisfaction. En dehors de son travail, il s‘adonne à de nombreuses activités sportives. Il fait de la randonnée, du vélo et de la natation. Il est également un grand fan de football. Christian a également un grand intérêt pour le tennis et les jeux vidéo sportifs.