Depuis le début de l’année 2022, l’indice Eurostoxx600 du secteur financier (STXE 600) a perdu 5%, récupérant grâce aux hausses de taux de la BCE une partie des pertes consécutives à l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février dernier.
Un fait intéressant, écrivent les analystes d’Ubs dans un rapport sur les banques européennes, est que presque toutes les banques cotées en Europe se négocient aujourd’hui à des valorisations inférieures à celles de l’euro.Eps en avant, ou le bénéfice par action prévu jusqu’en 2023.
Lire aussi :
Un secteur en forte décote
La moyenne pour les groupes cotés est de 5,9 fois. en tenant compte, expliquent les analystes d’Ubs, des pertes sur prêts attendues et d’un capital supérieur aux exigences minimales de la BCE. À ce stade, on peut dire, ajoutent les experts, que le secteur se négocie à un niveau ratio cours/bénéfice (p/e) décote de 50 % par rapport au marchéalors que la moyenne à long terme se situe à la moitié, le 25% offrir la génération de liquidités (flux de trésorerie disponible) de 11,3 %. et un rendement moyen de 7% de dividendes.
“La classe d’actifs dans son ensemble est valorisée de manière attractive et représente une option économiquement avantageuse en raison d’un coût de l’argent croissant et de rendements résilients liés au marché”, écrit Ubs. Les analystes s’attendent à ce que taux des banques centrales atteindra le dans les quatre prochains mois.
Facteurs défavorables au système bancaire
Les taux d’emprunt augmentent, notamment sous l’impulsion des entreprises, tandis que les liquidités fournies ces dernières années par la Banque centrale européenne, “un facteur énorme de réduction des coûts de financement pour les groupes financiers et leurs clients par le biais d’opérations telles que les LTRO, touchent à leur fin”, rappelle Ubs. Les coûts de financement plus élevés pour les banques, qui sont à ce stade déterminés par le marché, constituent désormais un facteur de restriction qui se fera de plus en plus sentir, préviennent les analystes, qui évaluent les facteurs négatifs sur le secteur financier.
Pourtant, les analystes estiment que le consensus des prévisions pour le marges d’intérêt (revenus nets d’intérêts) sur les trois quarts des banques européennes sont trop faibles. Et ils estiment que la période durant laquelle cette différence devrait entraîner une surperformance des actions se situera autour des résultats de 2022, c’est-à-dire vers février 2023, date de publication des données. Dans ce sens, les valeurs préférées d’Ubs sont LBG (Lloyds Banking Group), Swedbank et, en Italie, Unicredit.
Selon les courtiers, la flambée des taux officiels, l’augmentation des pertes sur prêts et les faibles ratios p/e liés aux bénéfices des banques d’affaires et d’investissement (Cib) “justifient une augmentation des investissements de portefeuille dans des banques aux bilans plus diversifiés et à la duration plus longue qui ont eu du mal à surperformer en 2022”.
Plusieurs facteurs détermineront les performances du secteur en 2023, selon Ubs, allant de la hausse des taux d’intérêt au marché du crédit, en passant par la baisse des prix de l’immobilier et les versements excédentaires de capitaux.
Ce qui peut conduire à un reclassement
Ubs apprécie tout particulièrement les banques qui, en fournissant des données sur les Les revenus de 2022confirmera en fait le rendement du capital et les orientations pour 2023, ce qui devrait permettre d’améliorer les résultats
avant les provisions.
De la liste des meilleurs choix, Ubs enlève Caixa Bank, Société Générale et Standard Chartered, les inserts Bnp Paribas, Swedbank et Unicredit.
Unicredit, une banque au rendement total de 31 %.
Sur la banque dirigée par le PDG Andrea Orcelles analystes ont une opinion acheter et un prix cible de 15,5 EUROSavec un potentiel de hausse par rapport aux valeurs actuelles de 24%. Le site rendement total attendu sur l’action (entre le dividende et le rachat) est de 31%. Le ratio cours/bénéfice attendu en 2022 est de 6 fois, passant à 6,4 fois en 2023 et à 5,5 fois en 2024.
Le rendement des capitaux propres (Rote) pour 2022 est de 7,9%.6,5% en 2023, 6,9% en 2024. Les analystes ont également calculé lecapital excédentaire sous forme de valeur de marché (capitalisation), supérieure aux exigences imposées par la BCE (11,6 %), que la banque milanaise pourrait au moins partiellement distribuer aux actionnaires. Ce pourcentage serait de 43 % en 2022, 42 % en 2023 et 38 % en 2024. La banque se négocie aujourd’hui à 12,86 euros par euro. 26 milliards tandis que le Ftse Mib a perdu 0,35%.
Un tableau dans le rapport compare ensuite le p/e attendu jusqu’en 2023 des banques européennesIl en ressort que la banque la mieux valorisée est KBC, la troisième banque belge en termes d’actifs (9,9 fois), le Crédit Agricole est à 7 fois, Intesa Sanpaolo 6,3 fois, Banco Bpm 5,8 fois, Bper 5 fois, Société Générale 4,8 fois, Deutsche Bank 4,4 fois. Enfin, Unicredit clôt l’étude avec un ratio cours/bénéfice attendu jusqu’en 2023 de 1,5 %. 5,3 fois. ()
Christian Grolier est un rédacteur sport très passionné. Écrire à propos des sports qu‘il adore et partager ses informations avec les lecteurs lui procure une immense satisfaction. En dehors de son travail, il s‘adonne à de nombreuses activités sportives. Il fait de la randonnée, du vélo et de la natation. Il est également un grand fan de football. Christian a également un grand intérêt pour le tennis et les jeux vidéo sportifs.