Unicredit achète 10,2 millions de ses propres actions entre le 17 et le 21 avril 2023. L’activisme capitalistique de Goldman Sachs suspecté

Economie & Finance

Nouveaux achats d’actions propres par Unicredit dans le cadre de la première tranche du programme de rachat, annoncé au marché le 3 avril et lancé le même jour. L’opération concerne jusqu’à 230 millions d’actions pour un total d’environ 2,34 milliards d’euros. Or, selon les informations fournies par Bnp Paribas Exane, l’intermédiaire en charge de la première tranche du programme de rachat, Unicredit a acheté, du 17 avril au 21 avril 2023, 10.237.729 actions, à un montant de 1,5 milliard d’euros. prix moyen pondéré de 19,4380 euros. (hier, 24 avril, l’action a clôturé la séance de Piazza Affari à EUR 18,86, +1,75% ; aujourd’hui, 25 avril, elle est en baisse de 2,83% à EUR 18,33).

Au 21 avril, Unicredit avait acquis 32.187.729 actions, soit 1,66% du capital social.

Plus en détail, Unicredit a acheté 3 016 729 actions le 17 avril au prix moyen pondéré de 19,2603 €, 1 926 000 actions le 18 avril au prix moyen pondéré de 19,4509 €, 1 905 000 actions le 19 avril au prix moyen pondéré de 19,5518 €, 1 700 000 actions le 20 avril au prix moyen pondéré de 19,6696 €, 1 690 000 actions le 21 avril au prix moyen pondéré de 19,3793 €. A partir du 21 avril, à partir du début de la première tranche du programme de rachat 2022, Unicredit a acheté un total de 32 187 729 actions, soit 1,66% du capital. pour un montant total de 600 946 311,96 euros.

L’activisme de Goldman Sachs sur le capital suspecté d’Unicredit

  • Lire aussi : Unicredit- Banco Bpm, prime de 25% ou 40% en cas de M&A ? Les calculs des analystes alors que Goldman Sachs progresse de plus de 5%.

Alors que le 24 avril les mises à jour de la Consob sur les participations significatives révélaient que le 18 avril Goldman Sachs, qui depuis des semaines est le protagoniste indirect des hauts et des bas de la structure de l’actionnariat de Piazza Gae Aulenti, avait une augmentation de plus de 5% de sa participation dans le capital de la banque. une participation potentielle indirecte de 7,62 % dans la banque par le biais d’instruments financiers.dont 2,69% sous forme de droits de vote liés à des actions. La participation potentielle dans son ensemble avait atteint 8,2 % le 14 avril. En particulier, selon le site web de la Consob, la banque américaine a une participation potentielle de 0,19 % dans des actions faisant l’objet d’accords de prêt de titres sans date d’échéance et avec la possibilité de remboursement à tout moment. Le reste est constitué de positions longues : 1,11 % est lié à des options et à des obligations convertibles. et 3,62% en autres futures, options, warrants et swaps. Selon certaines sources, il s’agirait d’une position construite pour d’autres en tant que banque dépositaire à un moment où les rumeurs de fusion entre Unicredit et Banco Bpm reviennent. Et ce n’est pas le seul mouvement dans l’actionnariat d’Unicredit. La Fondation Cariverona aurait limité sa participation historique de 1,54% à 1,08% du capital dans le cadre de sa stratégie visant à accroître la diversification de ses investissements. La Fondazione Crt aurait une participation de 1,9 % dans Unicredit et de 1,8 % dans Banco Bpm.

Intesa Sanpaolo et les fonds internationaux rejettent le salaire du PDG, Andrea Orcel

Le 31 mars, l’assemblée des actionnaires d’Unicredit a donné son feu vert au nouveau salaire du directeur général, Andrea Orcel, qui pourrait atteindre 9,75 millions d’euros cette année. Cependant, comme le rapporte Mf-Milano Finanza, un grand groupe d’investisseurs a rejeté la politique de rémunération du groupe.comme l’atteste le procès-verbal de l’assemblée déposé le 24 avril. Peu de noms italiens. Il s’agit de Fideuram, la division de banque privée d’Intesa Sanpaolo (2,5 millions d’actions), Lazard (2,34 millions d’actions), Goldman Sachs Funds (2 millions d’actions), Invesco (5 millions), Bbva (2,8 millions), Santander (environ 202 000 actions), Nordea (1,5 million), Ubs Lux Fund (1,9 million) et Zurich Life Assurance (1,7 million).

Feu vert probable de la BCE pour le remboursement de l’obligation At1

La BCE devrait approuver ces jours-ci l’autorisation pour Unicredit de rembourser l’obligation At1, perpétuelle nommée XS1619015719, émise en mai 2017 avec un coupon à 6,6% et s’élevant à 1,25 milliard. La demande de remboursement doit être faite avant le 3 mai.soit un mois avant la fenêtre de remboursement, au-delà de laquelle le taux de swap à 5 ans majoré d’un spread de 638 points de base sera appliqué. Il y a encore une certaine tension sur les instruments At1 après le write-off par Finma de 16 milliards d’At1 du Crédit Suisse, qui a eu lieu avant que les fonds propres ne soient complètement remis à zéro, et à la lumière de la décision de deux banques allemandes de ne pas appeler ce type d’obligations pour le moment”, souligne un analyste qui préfère rester anonyme, selon lequel “le marché des obligations At1 est en train de s’affaiblir”. pour Unicredit il n’y a pas de problèmes de remboursement apparents. L’institution, rappelle-t-il, “avait prévu des émissions obligataires At1/t2 d’un milliard pour 2023, et si elle décidait de rembourser At1 pour un montant de 1,25 milliard et de ne pas émettre une nouvelle obligation, l’impact négatif serait d’environ -40bps en termes de ratio Tier1″. qui s’élevait à 18,65 % à la fin de 2022″.

()