Plus de 85 % des PME internationales font confiance à l’open banking

Economie & Finance

La grande majorité des entreprises internationales, mais aussi italiennes, croient au potentiel de l’open banking, d’autant plus en cette période d’incertitude. L’open banking est le système bancaire des données ouvertes, dans lequel les informations financières sont partagées, avec le consentement du client, entre les banques et avec des entreprises externes, dites tierces, pour développer des produits et services innovants. Concrètement, si 39% des entreprises mondiales interrogées ont déjà décidé d’investir dans l’open banking, 47% sont sur le point de le faire au plus tard dans les cinq prochaines années. Les données d’une étude réalisée par Experianse superposant presque totalement à la réalité italienne où la propension à investir dans l’open banking atteint 87%.

D’autre part, explique Maurizio Pimpinellaprésident de l’Association des prestataires de services de paiement (Apsp), “la concurrence accrue et l’arrivée massive de la technologie dans le secteur financier (qui pourrait s’intensifier avec la nouvelle directive européenne sur les services de paiement) ont apporté des avantages évidents tant aux entreprises qu’aux consommateurs, qui peuvent désormais bénéficier de nouveaux services de plus en plus efficaces qui simplifient considérablement leurs activités quotidiennes, rendant le rapport avec les instruments financiers et les procédures avancées de recouvrement et de paiement plus immédiat, plus familier et plus pratique”.

Tels sont les principaux points qui sont ressortis lors de la réunion organisée et promue par la Commission européenne. EasyPol et Osservatorio Imprese e Consumatori, au Cnel et sous le patronage de l’Apsp dans lequel le thème était L’Open Banking comme outil de soutien aux start-ups et aux petites et moyennes entreprisesen mettant l’accent sur la dimension italienne.

La technologie doit rester accessible

La technologie ne doit cependant pas aller trop vite et devenir inaccessible, comme c’est déjà le cas dans certains cas. Il suffit de dire que 29 % des Italiens ont déclaré avoir abandonné le processus de demande de services ou de crédit en ligne parce qu’il était trop complexe et que 31 % souhaiteraient que les services offerts soient plus personnalisés.

Malgré cela, au cours des 12 derniers mois, 87 % des consommateurs ont rempli une demande de crédit en ligne et 46 % utilisent des applications mobiles pour gérer leurs finances.

La solution ? “Nous devrions nous concentrer autant sur la production de produits très avancés et de plus en plus innovants que sur l’accessibilité de ces technologies, en rendant les produits fintech intuitifs et faciles à utiliser pour tous”, a-t-il souligné. Matteo PreziottiL’utilisateur doit donc se voir offrir “une expérience intuitive, facile et rapide”.

Un rôle clé sera joué par la double éducation financière et numérique des Italiens, où “nous sommes encore en retard par rapport à l’Europe et nous devons vraiment agir”, rappelle M. Preziotti. En pratique, il reconstruit Raffaella Grisafiprésident opérationnel de l’OCI, les consommateurs et les entreprises ne doivent pas se contenter de “consommer des services, mais peuvent les rendre possibles en y participant de manière proactive et consciente”, grâce à la “diffusion d’une culture financière de plus en plus familière et proche des besoins et des possibilités de tous les jours”.

Les difficultés pour les PME

Les entreprises étaient très conscientes des difficultés et des défis auxquels elles sont encore confrontées sur la voie de la numérisation financière. En fait, 40 % d’entre eux estiment qu’ils ne disposent pas encore des compétences appropriées en interne pour tirer pleinement parti des possibilités offertes par le changement. fintech et 29% qu’ils ne disposent pas de suffisamment de données pour améliorer leurs performances (+11% par rapport à la moyenne mondiale). Plus de la moitié identifie également un frein majeur dans la complexité croissante des systèmes informatiques. Et une entreprise sur trois connaît une transformation numérique plus lente que prévu, soit 5 % de plus que la moyenne mondiale. ()