Mps, pour 2023, la BCE indique un ratio Cet 1 minimum de 8,8 % et supprime l’interdiction de distribuer des dividendes.

Economie & Finance

Les sociétés de gestion peuvent recommencer à distribuer des dividendes. La Banca Monte dei Paschi di Siena a annoncé qu’elle avait reçu le prix de l’innovation de l’Union européenne. décision finale de la Banque centrale européenne concernant les exigences en matière de capital à respecter à partir du 1er janvier 2023. Eh bien, compte tenu de la réussite de l’augmentation de capital de 2,5 milliards d’euros, la BCE a levé l’interdiction de l’utilisation de l’euro. distribution de dividendesi, en la remplaçant par l’obligation pour la banque siennoise d’obtenir une autorisation préalable de l’Autorité de surveillance.

Pour 2023, la BCE confirme des exigences de capital Srep conformes à celles de 2022.

En 2023, pour Mps, à un niveau consolidé, un Exigence globale de capital Srep (Total Srep Capital Requirement, TSCR) de 10,75 %, qui comprend : une exigence minimale de fonds propres – pilier 1 de 8 % (dont 4,50 % en termes de Cet1) et une exigence supplémentaire de 2,75 % – pilier 2, qui est au même niveau que l’exigence de 2022, à détenir au moins à 56,25 % sous forme de fonds propres primaires de catégorie 1 – Cet1 – et à 75 % sous forme de fonds propres de catégorie 1 – Tier 1.

L’exigence minimale globale en termes de capital total

rapport obtenu en ajoutant au TSCR un tampon combiné

L’exigence de 2,75% est de 13,50%. L’exigence minimale globale en termes de Cet 1 est de 8,80 %, somme de P1R (4,50 %), P2R (1,55 %) et CBR (2,75 %) ; le rapport

l’exigence globale de ratio Tier 1 minimum est égale à

10,82%, y compris P1R de 6%, P2R de 2,06% et CBR de 2,75%.

Ratios de capital au 30 septembre 2022

Les ratios de fonds propres de la banque au niveau consolidé en date du

Au 30 septembre de cette année, compte tenu de l’augmentation de capital conclue le 4 novembre dernier pour un montant d’environ 2,5 milliards d’euros, dont 1,6 milliard d’euros injecté par le Trésor, premier actionnaire, et des frais y afférents, les montants s’élevaient à : 15,7 % pour le ratio Common Equity Tier 1, 15,7 % pour le ratio Tier 1, 19,5 % pour le ratio Total Capital, calculé en appliquant les critères transitoires en vigueur pour 2022 ; 14,7 % pour le ratio Common Equity Tier 1, 14,7 % pour le ratio Tier 1, 18,5 % pour le ratio Total Capital, calculé en appliquant les critères lorsqu’il sera pleinement opérationnel. En ce qui concerne le Directives sur les fonds propres du deuxième pilier (P2G), est confirmé à 2,50%, à couvrir par le Common Equity Tier 1.

Le plan d’affaires 2022-2026 prévoit un retour au dividende en 2025.

Mps a clôturé les neuf premiers mois de l’année avec une perte de 360 millions d’euros, après avoir passé en charges 925 millions d’euros de coûts pour les départs volontaires de plus de 4 000 ressources. Les revenus ont diminué de 0,5 % par rapport à l’année précédente, pour atteindre 2,248 milliards d’euros, sous l’effet d’une baisse du résultat de la gestion financière et d’une diminution des commissions, contre une hausse de 15,7 % des revenus nets d’intérêts. Le plan d’affaires 2022-2026 prévoit un bénéfice net de 1 003 millions d’euros jusqu’en 2024 et de 833 millions d’euros jusqu’en 2026, avec un retour au versement de dividendes à partir du résultat de 2025 (versement de 30 % sur la période 2025-2026).

En bourse, l’action Mps -89,5% depuis début 2022 en attendant une solution politique.

Selon un analyste, qui préfère garder l’anonymat, la nouvelle est positive “car elle facilite le scénario d’une solution “politique” à la situation qui est malheureusement bloquée depuis un certain temps”. La référence à la privatisation de la banque est claire. En bourse, l’action Mps a perdu 89,5% de sa valeur depuis le début de l’année et le 27 décembre, elle a perdu 1% à 1,9484 euro. Le consensus recueilli par Bloomberg ne voit que cinq analystes qui suivent encore le titre avec 0 achat, 3 neutres, 2 ventes et un prix cible moyen de 2,67 euros. ()