Mps, Axa : nous ne sommes pas intéressés par la privatisation, nous voulons poursuivre le partenariat d’assurance

Economie & Finance

Axa espère la meilleure solution pour la Mps et de son côté la compagnie d’assurance française, partenaire historique de l’institut de Sienne, précise qu’elle n’est pas intéressée à gérer une banque. Les déclarations ont été faites par Antimo Perretta, directeur général du marché européen et président du conseil italien d’Axa lors de la présentation du budget 2022.

Députés, Axa ne veut pas gérer la banque mais le partenariat est important.

Axa n’est donc pas intéressé à gérer une banque et espère que pour l’avenir de Monte dei Paschi di Siena la meilleure solution pourra être trouvée pour continuer le partenariat existant, a déclaré Perretta lors de la conférence téléphonique avec la presse. Le partenariat avec le Mps, qui a débuté il y a 14 ans, “fonctionne très bien, il a connu des hauts et des bas, mais maintenant les rôles sont clairs”, a-t-il ajouté, rappelant que l’accord de bancassurance en vertu duquel la société place ses polices dans les agences bancaires de l’institution de Sienne a débuté il y a 14 ans et qu’Axa, aujourd’hui deuxième actionnaire après le ministère de l’économie, a aidé le Mps à réaliser l’augmentation de capital.

Le processus de privatisation de l’institut siennois, comme on le sait, pourrait reprendre entre mai et juin pour se conclure entre fin 2023 et début 2024, et Perretta a précisé que la position d’Axa est celle d’un partenaire, et qu’Axa suit de près avec le département du Trésor, le ministre des finances les manœuvres pour rechercher la meilleure solution pour l’avenir de la banque, un acteur fort en Italie, afin que nous puissions continuer notre collaboration. “Nous espérons que la banque sera placée dans les meilleures mains pour poursuivre ce partenariat.”

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Baisse du bénéfice du groupe français pour 2022 mais relèvement des objectifs pour 2023

Pendant ce temps, sur le front des comptes, le groupe Axa a clôturé 2022 avec un bénéfice net de 6,7 milliards d’euros, en baisse de 8% par rapport à 2021. Le bénéfice sous-jacent de la société a augmenté de 4% à 7,3 milliards d’euros. Les revenus ont augmenté de 2% à 102 milliards d’euros, tandis que le ratio de solvabilité a baissé d’un point de pourcentage à 215%.

Les résultats n’ont pas été à la hauteur des attentes car ils ont été plombés par l’impact de la hausse des taux d’intérêt sur la valorisation des actifs obligataires, mais Axa a relevé ses objectifs pour 2023 et le conseil d’administration proposera une augmentation du dividende de 10% à 1,7 euro par action (versement à 55% des bénéfices sous-jacents) et lancera un rachat d’actions à hauteur de 1,1 milliard d’euros. Quant à 2023, l’entreprise se dit résolument tournée vers la réalisation des objectifs clés du plan Driving Progress 2023, bien positionnée pour atteindre la croissance annuelle moyenne attendue du bénéfice sous-jacent par action, comprise entre 3 % et 7 % sur la période 2020-2023. ()