L’UE renforce les accords commerciaux avec l’Angola. Les exportations de pétrole sont également sur la table

Economie & Finance

À l’approche de l’automne, les politiciens de Bruxelles, inquiets de la crise énergétique, ont commencé à chercher de nouveaux approvisionnements en gaz et en pétrole. Sous le prisme de l’Union européenne se trouve désormais leAngolaLe 18 août, les Vingt-sept ont entamé des pourparlers avec le pays centrafricain en vue d’une accord commercial attendu d’ici la fin de l’annéeaprès que les partenaires européens et africains ont approuvé la demande du pays producteur de pétrole de rejoindre un bloc commercial régional.

Les détails du nouvel accord UE-Angola

“Nous sommes maintenant en mesure d’entamer des négociations officielles, mais une date n’a pas encore été convenue avec l’Angola. Nous pensons que cela se produira au cours du dernier trimestre de cette année”, a-t-il déclaré. Reuters un porte-parole de l’Union. Le feu vert pour jeter les bases de l’accord a été donné à la fin du mois de juillet, peu avant les élections législatives prévues la semaine prochaine dans ce pays africain. Plus précisément, l’accord vise à augmenter les exportations de plusieurs produits vers l’UE, en réduisant proportionnellement le poids du pétrole dans les exportations angolaises.

Étant l’un des pays dont le niveau de développement est le plus faible, l’Angola bénéficie d’un traitement spécial de la part de l’UE pour l’exportation de ses produits. Toutefois, en raison du développement récent de l’économie soutenu par le secteur de l’énergie, le pays pourrait renoncer à ce statut en 2027. À ce stade, sans autre accord, l’Angola devra faire face à une augmentation des droits d’exportation sur plusieurs catégories de produits.

Selon les estimations européennes, parmi les produits du pays africain qui bénéficieront le plus de l’abolition des droits de douane, qui pourrait intervenir dans le nouvel accord avec l’UE, figurent les crevettes congelées, l’alcool éthylique, le son de blé et les bananes. Selon Reutersl’accord avec l’Europe pour soutenir le commerce international, combiné aux craintes de Bruxelles concernant la hausse des matières premières, pourrait amener l’Angola à vendre également de l’or noir à l’UE. Pour l’instant, la Chine est le principal client du pétrole brut angolais.

Enfin, l’accord, qui reste à définir, pourrait faciliter l’accès des produits européens au marché angolais, toujours grâce à la réduction des droits par rapport aux valeurs actuelles. Cette mesure profiterait au consommateur mais compromettrait la compétitivité des entreprises locales. ()