Les matières premières agricoles capables de vaincre la volatilité en 2023 selon Ubs

Economie & Finance

Le déclenchement de la guerre en Ukraine met à rude épreuve le système mondial d’approvisionnement en produits agricoles, bloquant plus d’un quart des échanges mondiaux de céréales et obligeant de nombreux pays à limiter leurs exportations pour protéger leurs stocks alimentaires nationaux. À cela s’ajoute le manque de précipitations qui a touché certaines parties des États-Unis et de l’Europe occidentale ces derniers mois. En juillet dernier, un soupir de soulagement a été poussé après la signature de l’accord des Nations unies qui a débloqué le flux de blé stocké dans les trois principaux ports ukrainiens de la mer Noire et qui met jusqu’à 20 millions de tonnes à la disposition des importateurs. L’initiative a immédiatement fait baisser non seulement les prix du blé et des autres céréales, qui dans certains cas sont revenus aux niveaux d’avant-guerre, mais aussi ceux des engrais. En revanche, en novembre dernier, l’initiative en faveur des céréales de la mer Noire a été renouvelée pour 120 jours, ce qui a permis d’atténuer les inquiétudes concernant l’approvisionnement en céréales à court terme. Cette initiative a permis à l’Ukraine d’exporter près de 15 millions de tonnes de produits agricoles, dont 6,4 millions de tonnes de maïs et 5,4 millions de tonnes de blé (le reste étant du colza,.. ;