Les bourses aujourd’hui en direct | Les listes européennes sont atones à la mi-séance. Gaz en baisse de 7%.

Economie & Finance
  • 11:00 Les marchés boursiers européens sont stables. L’inflation dans le bloc reste freinée à 2,4%.
  • 10.20am Piazza Affari plat. La BCE publie le Srep, intervient sur l’effet de levier et la liquidité de 9 banques européennes
  • 09:05 Piazza Affari positif. Villeroy (BCE) : il est temps de baisser les taux. Bon Prysmian, StM et Amplifon
  • 08:30 Piazza Affari attendue positive le jour de l’inflation. Les États-Unis préparent une force opérationnelle en mer Rouge

Les bourses européennes restent atones à mi-séance : +0,02% pour le Ftse Mib, +0,4% pour le Dax, -0,01% pour le Cac40, -0,02% pour le Ftse 100. Sur le front des matières premières, les contrats à terme du gaz naturel Europe a chuté de près de 8 % en dessous de 33 euros par mégawattheure (à 32,98 euros à 12h30), annulant une augmentation de 7 % par rapport à la session précédente.

Les investisseurs ignorent les inquiétudes concernant le pétrole liées aux perturbations du transport maritime, reportant leur attention sur les réserves déjà abondantes et les températures douces. Face à la multiplication des attaques contre les navires commerciaux par les militants Houthi soutenus par l’Iran en mer Rouge, les transporteurs de GNL ont modifié leurs itinéraires. Malgré cela, les expéditions cruciales de GNL du Qatar vers l’Europe se poursuivent via la mer Rouge et le canal de Suez. Au 17 décembre, les niveaux de stockage de gaz dans l’Union européenne s’élevaient à 88,7 %, avec l’Allemagne à 91 %, la France à 87,3 % et l’Italie à 86,6 %.

11:00 Les cotations européennes sont stables. L’inflation dans le bloc reste sur le frein à 2,4%.

La Piazza Affari est en légère hausse (Ftse Mib +0,07% à 30 261 points) car les investisseurs continuent d’estimer la date des premières baisses de taux, adoptant une attitude prudente qui accroît la volatilité. Le Dax (+0,4 %) et le Ftse 100 (+0,09 %) ont également progressé, tandis que le Cac 40 (+0,01) est resté stable. Le marché reste focalisé “sur la macro, sur les trimestriels et sur tous les facteurs qui peuvent suggérer un possible ralentissement de la croissance”, explique Alberto Tocchio, responsable des actions européennes et de la thématique chez Kairos Partners.

L’inflation dans la zone euro reste freinée

En milieu de matinée, les investisseurs se sont penchés sur les données de la zone euro où la lecture finale de l’indice des prix à la consommation de novembre est ressortie à -0,6 % sur une base mensuelle, ce qui est supérieur à l’estimation consensuelle de -0,5 %. Sur une base tendancielle, le chiffre reste en hausse de 2,4%.

Sur Piazza Affari, focus sur Prysmian. Sesa également en hausse

Sur le front des actions, les industrielles reviennent sur le devant de la scène avec la perspective d’un accès facilité au crédit en 2024. Prysmian est la meilleure blue chip, en hausse de 2,11% après l’annonce de la réorganisation des activités. Amplifon suit (+1,86%). Iveco (+0,66%) et StM (+0,58%) sont également en hausse, tandis que Stellantis est en baisse (-2,14%) après les gains des deux dernières semaines. Campari (+1,68%) et Diasorin (+0,87%) méritent également d’être mentionnés, rebondissant après de récentes chutes, catalysées par le flux de nouvelles de la semaine dernière.

En dehors de la liste principale, l’attention se porte sur Sesa, en hausse de 4,23% à 120,7 euros, dans l’attente de la présentation des comptes prévisionnels pour le deuxième trimestre 2024.

10:20 Piazza Affari plat. La BCE publie le Srep, intervient sur l’effet de levier et la liquidité de 9 banques européennes

Le Ftse Mib évolue à plat autour de 30 263 points, en hausse Prysmian (+2,2%), Amplifon, (+1,8%), Mps (+1,6%), Campari (+1,3%), en baisse Stellantis (-1,6%).

La BCE publie les priorités du Srep 2023 et 2024-26 pour les banques

La Banque centrale européenne a publié les résultats du processus de contrôle et d’évaluation prudentiels, Srep) pour 2023 ainsi que les priorités en matière de surveillance pour 2024-26.

Le Srep est une activité essentielle de la supervision bancaire européenne, car il permet de d’évaluer les risques auxquels les banques sont exposées et la qualité de la gestion de ces risques. Sur la base des résultats du Srep, la BCE détermine les exigences en matière de fonds propres et prend des mesures qualitatives pour remédier aux insuffisances des différentes banques. Les résultats de l’évaluation sont également pris en compte dans la définition des priorités de la BCE en matière de surveillance pour les trois années suivantes.

Le secteur bancaire de la zone euro a continué d’afficher de solidité et de résilience en 2023. Les banques ont maintenu des positions solides en termes de capital et de liquidité en moyenne, bien au-delà des exigences réglementaires. La rentabilité est revenue à des niveaux inégalés depuis plus de dix ans, ce qui renforce la résistance aux chocs extérieurs, comme le montrent les résultats du test de résistance à l’échelle de l’UE en 2023.

Toutefois, le les faibles perspectives macroéconomiques et le resserrement des conditions de financement restent un source de risque pour les banques Les banques européennes. La hausse rapide des taux d’intérêt a contribué à accroître la rentabilité globale des banques, mais cet effet diminuera au fur et à mesure que les taux d’intérêt plus élevés seront répercutés sur les déposants. Dans le même temps, la hausse des taux d’intérêt a contribué à accroître les risques de crédit, d’évaluation et de liquidité. En effet, les turbulences du marché en mars dernier ont mis en évidence l’importance pour le secteur bancaire d’une gestion efficace du risque de taux d’intérêt.

Dans ce contexte, le score Srep est resté globalement stable en moyenne à 2,6 (sur une échelle de 1 à 4) : 70 % des banques ont obtenu la même note qu’en 2022, 14 % une note moins bonne et 15 % une note meilleure.

Les banques, trois sources de faiblesse

Au cours du cycle 2023, les travaux des experts en supervision ont visé à mieux comprendre les facteurs sous-jacents aux faiblesses des modèles d’affaires. Il a été constaté que les faiblesses structurelles récurrentes sont imputables à un ensemble de facteurs. une mauvaise planification stratégique (1) et une diversification insuffisante (2)aggravées par les lacunes du système d’information de l’UE. gouvernance interne (3).

À la suite de cette évaluation, l’exigence du deuxième pilier (Exigence du deuxième pilier, P2R) en termes de fonds propres de catégorie 1 (Common Equity Tier 1, Cet1) par banque a légèrement augmenté en moyenne, passant de 1,1 % à environ 1,2 % des actifs pondérés en fonction des risques (RWA). Le P2R comprenait des exigences supplémentaires concernant les actifs financiers à effet de levier risqués, fixées pour huit banques, et des exigences supplémentaires concernant les expositions dépréciées, appliquées à 20 banques.

Les exigences et lignes directrices générales du deuxième pilier non contraignant en termes de Cet1 ont augmenté en moyenne de 10,7 % à 11,1 %. en 2023. Cette évolution est principalement due à la réintroduction ou à l’augmentation, dans plusieurs pays, des volants de fonds propres anticycliques ou, dans une moindre mesure, à des changements dans les profils de risque et à des exigences supplémentaires pour les expositions dépréciées. Les exigences globales et les
Les exigences globales et les lignes directrices du deuxième pilier en termes de fonds propres totaux ont légèrement augmenté pour s’établir à 15,5 % du Rwa, contre 15,1 % dans le cycle Srep 2022.

La BCE applique pour la première fois une exigence d’effet de levier à 6 banques et un volant de liquidité spécifique à 3 institutions.

La BCE a appliqué pour la première fois une à six banques caractérisées par des risques élevés.
un risque particulièrement élevé d’endettement excessif.
Cette exigence obligatoire au niveau de chaque banque s’élevait en moyenne à 10 points de base et s’est ajoutée à l’exigence contraignante d’un ratio de levier minimum de 3 % appliqué à toutes les banques. La BCE a également publié
des lignes directrices sur le ratio de levier pour sept banques, ainsi que des lignes directrices sur le ratio d’endettement. les mesures quantitatives de liquidité qui prévoient des périodes de survie minimales et un de liquidité spécifique à une devise contre trois banques.

Dans ce contexte, la BCE a partiellement redéfini ses priorités en matière de surveillance pour les trois prochaines années. Pour renforcer la résistance des banques aux chocs macro-financiers et géopolitiques immédiats (priorité 1), la BCE exigera des banques qu’elles remédient aux faiblesses de leurs systèmes de gestion de l’actif et du passif et de leur gestion du risque de crédit et de contrepartie. Les banques doivent également accélérer leur action pour remédier efficacement aux lacunes en matière de gouvernance interne et de gestion des risques climatiques et environnementaux (priorité 2). Elles doivent également réaliser de nouveaux progrès en matière de transformation numérique et de renforcement de la résilience opérationnelle (priorité 3).

09:05 Positive Piazza Affari. De Galheau (BCE) : il est temps de baisser les taux. Bon Prysmian, StM et Amplifon

Piazza Affari ouvre en positif, mardi 29 décembre, le Ftse Mib progresse de 0,1% à 30 273 points avec Prysmian (+1,1%), StM, Amplifon (+0,8%) et Hera (+0,6%). En baisse plutôt Bper (-0,8%), Moncler, Eni et Recordati.

Les projecteurs des marchés restent braqués sur les les banques centrales. “La Banque centrale européenne devrait réduire ses taux à un moment donné en 2024, après les avoir maintenus à un niveau élevé de 4 % suffisamment longtemps pour faire baisser l’inflation”, a déclaré François Villeroy de Galhau, membre du conseil des gouverneurs de la BCE, lors d’une interview. “Entre la hausse des taux, qui, sauf surprise, est terminée, et la baisse, qui devrait avoir lieu en 2024, il y a un plateau”, a déclaré M. Villeroy.

La Banque de France réduit ses anticipations d’inflation

La Banque de France a revu à la baisse ses prévisions d’inflation pour cette année et l’année prochaine. Le rythme de la hausse des prix dans la deuxième économie de la zone euro ralentira à 2,5 pour cent en moyenne en 2024 et à 1,8 pour cent en 2025 après 5,7 pour cent cette année, a expliqué la banque centrale française. Les prévisions précédentes de septembre étaient supérieures de 0,1 point de pourcentage pour 2023 et 2024.

08:30 Piazza Affari s’attend à ce que l’inflation soit positive. Les États-Unis préparent une force opérationnelle en mer Rouge

Les contrats à terme sur l’Eurostoxx 50 évoluent positivement (+0,18%) ce mardi 19 décembre, tandis que le pétrole Wti américain gagne 0,14% à 72,37 dollars le baril malgré les graves difficultés rencontrées dans la région de la mer Rouge, les pétroliers étant pris pour cible par les rebelles Houthi soutenus par l’Iran. Un effet de la guerre qu’Israël mène actuellement contre le Hamas.

Les investisseurs continuent d’anticiper une baisse des taux d’intérêt aux États-Unis l’année prochaine, malgré des avis contradictoires comme celui du président de la Fed de New York. John Williams et président de la Fed d’Atlanta Raphael Bostic. Les données économiques clés, y compris l’inflation (Pce), seront suivies de près afin de mieux comprendre les pressions sur les prix. Les discours de trois membres de la BCE sont attendus dans la matinée, juste avant la mise à jour de l’inflation de la zone euro de novembre, un chiffre que Francfort surveille constamment.

Le calendrier macroéconomique du mardi 19 décembre

09.00 Discours de Simkus, Kazimir, Vujcic (BCE)

11.00 Zone euro, inflation Novembre

14.30 USA, permis de construire Novembre

14.30 USA, ouvertures de chantiers Novembre

18.30 USA, Bostic (Fed voter 2024) : discours sur les perspectives économiques

Mer Rouge, pétroliers bloqués, intervention américaine

Le transport maritime en mer Rouge est à l’arrêt, les pétroliers tournant au ralenti et les porte-conteneurs se déplaçant autour de l’Afrique, tandis que les États-Unis interviennent. Les militants houthis soutenus par l’Iran ont intensifié leurs attaques. Lundi, deux géants européens du pétrole et du gaz, writes Bloombergont annoncé que leurs pétroliers éviteront les eaux au large des côtes de l’Union européenne. Yémen (point de passage obligé pour les navires qui empruntent le canal de Suez pour rejoindre l’Europe depuis l’Asie). Ils ont rejoint les grands porte-conteneurs qui ont quitté la zone la semaine dernière. La menace croissante a également incité l États-Unis à annoncer la création d’une nouvelle force opérationnelle maritime pour protéger les navires commerciaux. En fait, le secrétaire américain à la défense Lloyd Austin a annoncé une nouvelle opération maritime destinée à protéger les navires commerciaux traversant la mer Rouge contre les attaques des militants houthis.

Sur la Piazza Affari, surveillez…

Unicredit va procéder à des acquisitions dans les années à venir dans les pays d’Europe centrale et orientale, tandis que les opérations en Allemagne, en Autriche et en Italie sont moins probables en raison des conditions du marché et des prix trop élevés, a déclaré l’administrateur délégué Andrea Orcel dans une interview accordée à la revue Faz.
La transformation de la forme sociale de la filiale Hvb de AG en GmbH pourrait favoriser une opération de M&A en Allemagne, Commerzbank serait l’option privilégiée.

Tlc, l’air du risque pousse Telecom Italia qui monte en bourse depuis quelques jours avec les rumeurs de consolidation et l’action en justice de Vivendi. L’offre d’Iliad de reprendre les activités italiennes de Vodafone réchauffe le marché, tout comme le fait que Vivendi n’ait pas demandé de suspension.

Arera a proposé dans une consultation lancée le 12 décembre une taxe de 4,5 milliards d’euros sur le gaz stocké pour combler l’écart entre le prix d’achat payé par Snam et Gse en 2022 et les prix actuels, selon des sources de presse.

Quant à Unipol, le pacte entre plusieurs coopératives d’actionnaires, qui rassemble environ 39,7 % du capital social, a été tacitement reconduit pour trois ans jusqu’au 15 décembre 2026, aucune résiliation n’ayant été reçue à la date limite du 15 juin.

La Lazio affrontera le Bayern Munich, champion d’Allemagne, en huitième de finale de la Ligue des champions.

Le groupe de mode de luxe Golden Goose vise à lever environ 1 milliard d’euros lors de l’introduction en bourse à Milan, selon Reuters. Dans une interview, le président de FeralpiGiuseppe Pasini, confirme l’intention d’introduire la société en bourse mais exclut que cela puisse se faire en 2024. ()