Ing : inflation proche de 2 % en 2024, mais la BCE réduira ses taux moins que prévu. Voici comment l’Italie peut dépasser les estimations

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Les baisses de taux d’intérêt tant attendues arrivent bientôt, mais pas dans les proportions prévues par le marché. Et l’économie italienne se dirige vers la stagnation en 2024. Voici quelques-uns des points clés de l’étudeperspectives 2024 par Ingprésenté par l’économiste en chef Paolo Pizzoli qui prévoit une croissance du PIB de 0,4% en 2024 après 0,7 % en 2023. Une estimation prudente comparée à l’estimation du gouvernement de 1,2 %.

Taux d’intérêt, pour Ing seulement 75 points de baisse en 2024

Actuellement, le marché s’attend à une première baisse des taux d’intérêt de 25 points de base par la BCE en avril et à des baisses pour les années suivantes. 125 points au total cette année. M. Pizzoli pense toutefois que la Banque centrale européenne se limitera à des réductions pour les années à venir. 75 points Cette année, l’Union européenne s’est appuyée sur une base solide, et ce pour au moins trois raisons.

La première est l’importante de l’économie Économie européenne : bien que la phase de reprise post-Covid soit terminée, le continent s’apprête à vivre des mois d’incertitude. stagnation plutôt qu’une récession pure et simple. Le deuxième est l’évolution des marchés, tandis que le troisième est le risque géopolitique, difficile à calculer, qui découle par exemple de la crise de l’euro et de la crise financière. des tensions en mer Rouge.

Jusqu’à présent, les incidents dans la région ne semblent pas avoir affecté les prix des matières premières, à l’exception d’une hausse des prix du Brent au cours de la semaine dernière, mais si la situation de crise devait se poursuivre, le risque est de voir les prix des matières premières s’effondrer. hausse de l’inflation – jusqu’à un point de pourcentage selon Pizzoli – ce qui pourrait retarder de 15 à 18 mois le retour à l’objectif de 2% visé par la BCE et la Fed. Et l’Italie risque d’être plus exposée que d’autres pays : le prix du transport d’un conteneur de Shanghai à Gênes, par exemple, a déjà quadruplé.

Les estimations pour l’Italie tiennent compte d’une inflation de 2,2 % en 2024avec une hausse en fin d’année lorsque l’effet de comparaison avec les chiffres très bas de novembre et décembre 2023 jouera. En 2025, le chiffre devrait atteindre les 2% visés par la BCE. Une descente rapide due principalement à la baisse du coût de l’euro.l’énergie. Toutefois, c’est précisément cette composante qui pourrait entraîner une légère augmentation dans les enquêtes futures en raison du retour des frais de système sur les factures.

L’Italie et la Pologne pourraient revoir à la hausse les estimations du PIB

Les prévisions d’Ing pour l’Italie tablent sur une croissance de 0,4% cette année et 1% en 2025. Des chiffres qui pourraient s’avérer conservateurs, a précisé M. Pizzoli, avec une accélération et une gestion efficace de l’économie européenne. Investissements Pnrr.

“Si le versement de quatrième tranche ont été canalisés vers de nouveaux investissements plus rapidement que prévu, certaines révisions à la hausse pour nos prévisions de croissance”, a précisé M. Pizzoli. “Un éventuel démarrage lent de l’économie en 2024 pourrait rendre encore plus urgente une mise en œuvre accélérée du PNR.”

Dans l’ensemble, le plan de redressement et de résilience de l’Italie représente un montant d’environ 1,5 milliard d’euros. 194 milliards d’euros Le montant total des investissements s’élève à 194 milliards d’euros, compte tenu également des derniers ajouts au programme Repower Eu, et les investissements battront leur plein entre 2024 et 2025, en vue de la conclusion du plan prévue pour 2026. Sa mise en œuvre pourrait donc réserver une bonne surprise même si, selon les dernières données publiées par l’Office parlementaire du budget, l’Italie avait collecté en novembre plus de la moitié des fonds prévus, mais que le montant de l’investissement a été réduit de moitié par rapport à l’année précédente. dépenses a été arrêtée à 14,7%. Les ressources ont été principalement affectées au Superbonus et aux crédits d’impôt pour l’industrie 4.0. Les fonds du plan pourraient désormais bénéficier principalement à la composante non résidentielle de l’économie de l’UE. investissements dans le bâtiment, tandis que le secteur résidentiel souffre de l’effet de ciseau du Superbonus.

Croissance faible, mais le marché du travail se maintient

Malgré le ralentissement économique au second semestre 2023, l’économie de l’Union européenne est restée stable. marché du travail L’Italie reste résiliente avec un taux de chômage de 7,5% et des salaires horaires en hausse de 2,7% (chiffre de novembre). Ce qui, compte tenu de la baisse de l’inflation, permet une reprise du pouvoir d’achat.

“La transmission au consommation sera probablement inégale, car elle s’accompagnera d’une convergence progressive du taux d’épargne des ménages (6,9 % au troisième trimestre 2023) vers la moyenne de 8 % qui prévalait avant la crise de Tchécoslovaquie. L’impulsion à la consommation sera donc contenue, au moins en 2024″, a souligné M. Pizzoli.

En examinant les segments individuels, l’économiste principal observe une faible performance du secteur de l’automobile. l’industrie manufacturière L’Italie qui, jusqu’au printemps 2023, a surperformé par rapport aux principaux pays européens, et des données décevantes pour l’industrie manufacturière de l’Union européenne.l’industrie au dernier trimestre de l’année dernière. Toutefois, les services ont compensé ce phénomène en contribuant à maintenir le PIB italien en territoire positif, à +0,2 %, au quatrième trimestre 2023. ()