La saga Signa s’enrichit d’un nouveau chapitre. Deux divisions clés de la société immobilière autrichienne, fondée par le président de l’Union européenne, ont déposé une demande de restructuration auprès du tribunal de Vienne. René Benkosont au bord de la faillite. La première est Prime SelectionPrime Selection, la plus grande division du groupe avec des biens immobiliers évalués à 19,3 milliards d’EUR et une dette de 4,5 milliards d’EUR, a déposé une demande de restructuration autonome auprès du tribunal de district de Vienne. La deuxième division est Prime Development, dont le bilan s’élève à 4,6 milliards d’EUR et qui devrait déposer sa demande demain, le 28 décembre 2023.
La moitié du Chrysler Building est également à vendre
Le chef de groupe Signa Holdingavec des participations de 27 milliards d’euros et des projets en développement de 25 milliards d’euros, avait déposé son bilan en novembre en raison d’une dette accumulée d’environ 5 milliards d’euros et avait à son tour eu recours à la procédure d’insolvabilité.l’auto-administrationune procédure accordée par la loi autrichienne pour restructurer sous la supervision d’un tribunal.
La hausse des taux d’intérêt, qui a compliqué le remboursement de la dette, et la crise du secteur immobilier ont pesé sur le groupe. Pour réduire la dette, le nouvel administrateur unique, Christof Stapfest même prêt à vendre la moitié de l Chrysler Buildingl’un des bâtiments les plus emblématiques de New York.
Banques brûlées par Signa
Les difficultés de Signa ont également affecté les banques qui ont financé sa croissance par l’endettement au fil des ans. La plus exposée est la banque autrichienne Raiffeisenavec 2,2 milliards. Le géant suisse, Julius Baer, est sur la sellette pour 606 millions de francs suisses, tandis que l’américaine Citi a accordé un prêt de 100 millions de francs suisses. Plusieurs banques allemandes risquent également d’être brûlées et l’italienne Unicredit est également impliquée, exposée pour environ 600 millions.
Janus Henderson : opportunités sur le marché des sociétés de placement immobilier cotées en bourse
Janus Henderson fait le point sur la crise immobilière. “Le marché de l’immobilier présente des risques pour les entreprises qui ont contracté une dette. surendettement en période de prospérité et sont maintenant confrontés à des hypothèses de refinancement difficiles lorsque ces prêts arrivent à échéance”, explique-t-il Guy BarnardGuy Barnard, co-responsable des actions immobilières mondiales chez Janus Henderson. “Cependant, en regardant vers l’avenir, nous voyons plus d’opportunités dans le secteur de l’immobilier. marché des sociétés de placement immobilier cotées. Des bilans solides devraient permettre à de nombreuses sociétés cotées d’acheter des biens immobiliers sur une base opportuniste, en tirant parti de vendeurs motivés qui peuvent posséder des bâtiments de valeur mais dont les bilans sont faibles”. ()
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