Croissance des comptes pour Generali Assicurazioni malgré l’impact des catastrophes naturelles et des sorties nettes de capitaux sur les polices d’assurance vie. Le conseil d’administration de la société, présidé par Andrea Sironi, a approuvé les états financiers pour les neuf mois se terminant avec un bénéfice de 1,5 million d’euros. le bénéfice net normalisé est passé de 2,299 milliards d’euros à 2,979 milliards d’euros pour les neuf premiers mois de 2022, en hausse de 29,6 %et le résultat d’exploitation en hausse à 5,1 milliards d’euros (+16,7%).
Le coup de pouce vient de la branche non-vie
En particulier, le résultat d’exploitation du secteur non-vie a fortement progressé à 2,155 milliards d’euros, soit une augmentation de 50,3 % par rapport à la même période de l’année dernière. Le ratio combiné s’est amélioré à 94,3% (-3,1 p.p.), grâce au bénéfice d’un taux de sinistralité plus faible, principalement dû à un effet d’actualisation plus élevé, malgré l’impact significatif des catastrophes naturelles.
Alors que le résultat d’exploitation Vie se tient à 2,786 milliards d’euros (-1,1%)La marge sur les affaires nouvelles, bien qu’en hausse au troisième trimestre par rapport à la même période de l’année précédente, a également augmenté à 5,74% (+0,04 p.p.). Le résultat opérationnel du segment Asset & ; Wealth Management a ensuite augmenté pour atteindre 728 millions (+3,8%), grâce à la forte contribution de Banca Generali. Le résultat d’exploitation du segment Holding et autres activités s’est amélioré pour atteindre 216 millions d’euros (249 millions d’euros pour les neuf mois de 2022).
Confirmation des objectifs de dividendes
Résultats qui ont mené le groupe mené par Philippe Donnet pour confirmer le plan d’affaires et les objectifs de dividendes. “Grâce aux actions commerciales entreprises pour maintenir la rentabilité et aux initiatives stratégiques lancées conformément au plan, le groupe confirme son engagement à poursuivre une croissance durable, à améliorer son profil de résultats et à stimuler l’innovation afin d’atteindre un taux de croissance annuel composé du bénéfice par action compris entre 6 % et 8 % sur la période 2021-2024, générer des flux de trésorerie nets au niveau de la société mère supérieurs à 8,5 milliards d’euros sur la période 2022-2024, et distribuer des dividendes cumulés aux actionnaires sur la période 2022-2024 compris entre 5,2 et 5,6 milliards d’euros”, ont-ils expliqué depuis Trieste.
La solvabilité passe à 224
Le groupe a ensuite confirmé la solidité de sa position en matière de capital, avec un ratio de solvabilité de 224 % (contre 221 % en 2022). “L’augmentation reflète principalement la forte contribution de la génération de capital normalisé, qui, avec l’impact positif global des variations de marché, a plus que compensé les impacts négatifs des changements réglementaires, des variations non économiques et des mouvements de capitaux, c’est-à-dire la provision du dividende pour la période, nette de la récente émission de dette subordonnée”, a expliqué la société.
Collecte nette vie négative de -1,194 milliards d’euros
I primes brutes du segment La vie montant à 37,018 milliards d’euros (+0,9%). La ligne épargne est en croissance (+7,6%), principalement tirée par l’Asie, l’Italie et la France. La ligne risque pur et santé confirme une croissance solide (+4,9%), notamment tirée par la France et l’Italie. La branche en unités de compte est en baisse (-12,2%), notamment en Italie et en France, reflétant également la forte performance à 9 mois 2022. La collecte nette en vie est de -1,194 milliard. Les lignes risque pur et santé et unités de compte enregistrent une collecte nette positive et résistent bien : la ligne risque pur et santé progresse à 3,552 milliards d’euros, tirée par la France et l’Italie, et la ligne unités de compte s’établit à 3,963 milliards d’euros. “La décollecte sur la ligne épargne (-8 709 M€) est cohérente avec la stratégie de repositionnement du portefeuille du groupe et reflète également la dynamique observée, notamment dans le canal bancaire, en Italie et en France “, explique le groupe. Les affaires nouvelles (exprimées en termes de valeur actuelle des primes futures – PVNBP) s’élèvent à 30,138 milliards d’euros (-8,6%), une amélioration partielle par rapport au S1 2023 (-14%), grâce à l’évolution positive des affaires nouvelles au troisième trimestre. La rentabilité des affaires nouvelles sur la PVNBP (marge sur les affaires nouvelles) est restée à un excellent niveau, à 5,74%, (+0,04 p.p.).La rentabilité des affaires nouvelles sur la PVNBP (marge sur les affaires nouvelles) est restée excellente, à 5,74 % (+0,04 p.p.), continuant à bénéficier de l’approche disciplinée de souscription, ainsi que de l’environnement de taux d’intérêt plus élevés. L’effet de ces tendances se traduit par une valeur des affaires nouvelles (VAN) de 1,729 milliard d’EUR (-8%).
Primes brutes non-vie à 23,444 milliards d’euros (+11,4%)
Les primes brutes du secteur non-vie ont augmenté pour atteindre 23,444 milliards d’euros (+11,4%), grâce aux performances des deux branches d’activité. La ligne la branche non automobile a connu une forte croissance (+10,1 %)avec un développement généralisé dans tous les principaux domaines d’activité du groupe. Le chiffre d’affaires d’Europ Assistance progresse de 32,4%, grâce à la poursuite de la croissance de la branche voyage.
La branche automobile a progressé de 12,9 % dans les principales régions, avec des tendances particulièrement positives en Italie, en France, dans les PECO et en Argentine. Si l’on exclut la contribution de l’Argentine, pays touché par l’hyperinflation, le total des primes de la branche aurait augmenté de 5,1 %. Le ratio combiné est de 94,3% (97,4% neuf mois 2022)en raison de l’amélioration du taux de sinistres à 64,9 % (-3,9 points de pourcentage), partiellement compensée par une légère augmentation du taux de frais à 29,4 % (+0,8 point de pourcentage).
L’augmentation du taux de frais est due à la hausse des coûts d’acquisition. L’évolution positive du ratio de sinistres bénéficie d’un effet d’actualisation plus élevé. Les catastrophes naturelles ont eu un impact sur le ratio combiné de 3,7 points de pourcentage, contre 2,7 points de pourcentage aux 9M2022, principalement en raison des inondations et des tempêtes de grêle en Italie, en Europe centrale et orientale et en Grèce au troisième trimestre.
Les pertes dues aux catastrophes s’élèvent à 875 millions d’EUR
Les pertes liées aux catastrophes naturelles s’élèvent à 875 millions au 9 mois 2023 et à 837 millions en tenant compte de l’actualisation. A cet égard, le directeur financier du groupe d’assurance, Cristiano Borean, a ajouté que “l’impact des catastrophes naturelles au cours de ce trimestre dépasse 600 millions d’EUR” et que pour les intempéries qui ont frappé le centre de l’Italie en octobre, un impact supplémentaire est estimé à un niveau “élevé à deux chiffres” et donc dans une fourchette comprise entre 50 et 100 millions d’EUR. Un effet qui doit toutefois tenir compte de “la dynamique positive progressive découlant de l’augmentation des tarifs”, a précisé M. Borean, soulignant qu'”il s’agit d’une année spéciale” et rappelant que pour l’instant, au cours des neuf premiers mois de l’année, l’impact global pour la compagnie découlant des catastrophes naturelles a été précisément de 875 millions d’euros.
Verdicts positifs des analystes
Banca Akros confirme la recommandation d’accumuler et la recommandation de l’objectif de cours à 20,5 EUR sur la société qui parle de données “solides et conformes au plan et aux attentes du consensus, en dépit d’un impact plus important des événements météorologiques”. Alors que Jefferies a confirmé la recommandation “hold” et le à 18 euros. avec des “primes et des bénéfices” “marginalement supérieurs au consensus”, le groupe étant sur la bonne voie.
en bonne voie pour dépasser ses objectifs malgré des conditions météorologiques difficiles et un environnement macroéconomique et géopolitique incertain. Le seul élément décevant, ajoutent les experts, est le ratio Solvabilité II du groupe qui, à 224%, “reste solide mais est 3 points de pourcentage en dessous des attentes du marché”. En outre Alphavalue a parlé de “résultats conformes aux attentes avec de bons signaux de l’assurance vie”, ajoutant que sur le front des catastrophes naturelles, “bien que les pertes aient été supérieures au budget annuel, les bénéfices de l’actualisation ont joué un rôle important”. Alors que Citiqui a attribué une note à Generali neutrea déclaré que “le bénéfice d’exploitation du troisième trimestre de 302 millions d’euros est inférieur d’environ 8 % au consensus en raison des dommages causés par les inondations et les tempêtes de grêle en Italie, en Europe de l’Est et en Grèce. Des phénomènes qui prendront du temps à être digérés mais qui ne devraient pas avoir d’impact significatif au niveau du groupe. ()
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