Les élections qui viennent de se dérouler en Finlande aura des conséquences sur le processus d’intégration européenne et donc sur notre pays.
Le parti vainqueur, la Coalition nationale (Kokoomus), dirigée par Petteri Orpoa obtenu un résultat de 20,8%, ce qui correspond à 48 sièges sur 200, soit 10 de plus que lors de la législature précédente. En deuxième position, le parti souverainiste des Finlandais, dirigé par Riikka Purraa obtenu 20,1%, avec 46 sièges, soit 7 de plus que lors de la dernière législature. En troisième position, avec un résultat insatisfaisant, bien que meilleur que lors de la dernière législature, se trouve le parti social-démocrate du premier ministre sortant Sanna Marin, qui a obtenu 19,9 %.
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Des résultats négatifs et en progression par rapport à la dernière législature pour le parti du centre, les Verts et la Gauche, alors que les résultats tendent à s’aligner sur la dernière législature pour la minorité suédoise, les démocrates-chrétiens et les libéraux. Il appartient maintenant au parti vainqueur d’ouvrir la négociations pour la formation d’un nouveau gouvernement et, en fonction du déroulement de ce processus, la ligne que le pays adoptera en Europe sera définie.
Le parti de la majorité relative présente une position programmatique qui n’est pas différente de celle incarnée concrètement en Italie par la gouvernement Meloni. Le positionnement sur l’Europe est celui d’un euroscepticisme douxselon lequel l’Europe est une communauté de nations libres et vise à mettre l’accent sur les responsabilités des États membres lorsque l’Europe n’est pas nécessaire, mais, en même temps, n’exclut pas l’intégration européenne dans les cas nécessaires.
La ligne dure à l’égard de la Russie demeure
Le parti a l’intention de faire de la Russie les conséquences de l’invasion de l’Ukraine et est tout à fait favorable à l’adhésion à l’Union européenne. Né et la défense des intérêts de l’Occident, également en concurrence avec l’Union européenne. Chine. Il prône un environnementalisme pragmatique, promettant la construction de nouveaux réacteurs nucléaires et d’usines de production d’énergie renouvelable, dans le but de garantir la souveraineté énergétique. Il propose des frontières plus fermées pour l’entrée des migrants, réservant l’entrée aux personnes ayant des besoins stricts, une intégration linguistique et culturelle stricte, et un système d’accueil des migrants. attitude ferme à l’égard de la protection de la sécurité.
L’avenir possible pivot de la coalition est cependant confronté à des partenaires gouvernementaux potentiels aux valeurs profondément différentes. Il pourrait essayer de construire une majorité relative avec Riikka Purra, ce qui déplacerait l’axe du gouvernement nettement vers la droite, vers des positions eurosceptiques et anti-migratoires.
En attendant le nouveau gouvernement
L’alternative pourrait être de choisir le parti social-démocratequi se caractérise par un positionnement beaucoup plus pro-européen. Cette dernière voie, qui serait préférable pour les intérêts de l’Italie et de l’Europe, pourrait cependant se heurter à la difficulté d’exclure le second parti du gouvernement, et à la volonté des sociaux-démocrates de passer dans l’opposition, après avoir déclaré une défaite électorale. Il faut donc attendre le résultat de la formation du gouvernement pour tirer des conclusions sur l’Europe et l’Italie. ()
*déjà premier vice-président du Parlement européen
Christian Grolier est un rédacteur sport très passionné. Écrire à propos des sports qu‘il adore et partager ses informations avec les lecteurs lui procure une immense satisfaction. En dehors de son travail, il s‘adonne à de nombreuses activités sportives. Il fait de la randonnée, du vélo et de la natation. Il est également un grand fan de football. Christian a également un grand intérêt pour le tennis et les jeux vidéo sportifs.