Accord conclu entre les ministres des finances du G7 pour un plafonnement du prix du pétrole russe. Ils ont convenu de poursuivre un plan visant à former un cartel d’acheteurs internationaux pour plafonner le prix du pétrole russe dans le but d’éviter un choc des prix tout en épuisant les ressources de guerre du président russe Vladimir Poutine. Accord au G7 Finances pour un plafonnement du prix du pétrole russe. Au-delà de ce prix, elle ne pourra pas entrer dans l’ensemble de la zone du G7″, a écrit le commissaire européen à l’économie Paolo Gentiloni dans un tweet. Maintenant, “élargissez le soutien européen et mondial au plafonnement des prix, contre les profits supplémentaires pour la guerre et pour réduire les prix de l’énergie”, a ajouté M. Gentiloni.
Les détails du plan à mettre en place d’ici début décembre sont en cours de finalisation.
Les ministres des finances du G7 (États-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, Canada), réunis virtuellement, sont encore en train de régler les détails du plan qui sera mis en place d’ici début décembre, compte tenu de l’embargo de l’UE sur les importations de pétrole russe et de l’interdiction d’assurer et de financer les expéditions de pétrole russe. Au centre de ces discussions : comment fixer le prix et comment le faire respecter.
La limite de prix créerait une exception dans les sanctions européennes, permettant aux assureurs d’accorder une couverture pour les cargaisons de pétrole uniquement si elles ont été vendues à un certain prix ou en dessous. La Grande-Bretagne et l’Union européenne sont des plaques tournantes mondiales pour le secteur de l’assurance maritime et une interdiction d’assurer ou de financer des transactions impliquant du pétrole russe pourrait entraîner des perturbations majeures des expéditions de pétrole russe dans le monde entier.
Le plafonnement des prix sera décidé par l’ensemble de la coalition, l’espoir étant qu’il soit large.
“Le plafond initial des prix sera fixé à un niveau basé sur une série de données techniques et sera décidé par l’ensemble de la coalition avant sa mise en œuvre dans chaque juridiction. Le plafond de prix sera communiqué publiquement de manière claire et transparente”, peut-on lire dans la déclaration commune des ministres des finances du G7, qui ont ensuite appelé tous les pays à apporter leur contribution à la fixation du plafond de prix et à la mise en œuvre de cette importante mesure.
L’espoir est que cette coalition soit aussi large que possible “pour maximiser son efficacité”. Pas seulement ça. “Nous demandons instamment à tous les pays qui proposent de continuer à importer du pétrole et des produits pétroliers russes de s’engager à ne le faire qu’à des prix inférieurs ou égaux aux prix plafonds”, poursuit la déclaration conjointe des ministres, convaincus que la mesure de plafonnement des prix vise “à alléger la pression sur les prix mondiaux du pétrole et à soutenir les pays importateurs de pétrole au niveau mondial en permettant un accès ininterrompu au pétrole russe à des prix inférieurs ou égaux aux prix plafonds pour les pays qui continuent à effectuer de telles importations.”
Cette mesure, ont-ils ajouté, pourrait être particulièrement bénéfique pour les pays, notamment les pays vulnérables à revenu faible ou intermédiaire, qui souffrent des prix élevés de l’énergie et des denrées alimentaires, exacerbés par la guerre d’agression menée par la Russie en Ukraine. Parallèlement aux mesures restrictives, “des mécanismes d’atténuation ciblés seront également élaborés afin de garantir que les pays les plus vulnérables conservent leur accès aux marchés de l’énergie, y compris celui de la Russie”, a-t-on expliqué.
La Russie est déjà passée aux menaces
Mais la Russie est déjà passée aux menaces : elle a déclaré qu’elle cesserait de vendre du pétrole aux pays qui imposent des limites de prix aux ressources énergétiques russes. Le porte-parole, Dmitry Peskov, a expliqué que cela entraînerait une déstabilisation importante du marché mondial du pétrole et que “les entreprises qui imposent une limite de prix ne feront pas partie des destinataires du pétrole russe”. Nous ne coopérerons tout simplement pas avec eux sur des principes non marchands”. Et “une chose peut être dite avec certitude : une telle décision conduira à une déstabilisation significative des marchés pétroliers”, a prévenu M. Peskov, confirmant les propos tenus par le vice-premier ministre Alexander Novak le 1er septembre.
Les États-Unis veulent appeler le bluff
En fait, selon les responsables de l’administration Biden, la Russie bluffe parce qu’elle a besoin des revenus des ventes de pétrole. Permettre le blocage de son pétrole nuirait également à son économie en endommageant ses puits, affirment-ils. Après avoir grimpé en flèche au début de l’année, les prix du pétrole ont dégringolé ces dernières semaines en raison de l’augmentation de la production américaine et des craintes d’une récession économique mondiale.
Les prix du pétrole accélèrent à la hausse avant la réunion de l’Opep+ du lundi 5 septembre
Après l’accord des ministres des finances du G7, les données macro sur le marché du travail américain (+315 000 emplois en août, chômage à 3,7 % alors que les économistes attendaient +318 000 avec un chômage à 3,5 %) et en vue de la réunion de l’Opep+ du 5 septembre, le prix du Brent a accéléré à la hausse (+2,11 % à 94,25 dollars le baril) ainsi que celui du Wti (+2,11 % à 88,44 dollars le baril). Selon les experts d’Oanda, le pétrole brut semble très vulnérable en ce moment, alors que le risque de nouvelles fermetures chinoises augmente et qu’avec le roi dollar (l’euro reste sous la parité à 0,9997, +0,59%) qui pourrait être prêt pour une autre grande course. ()
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