La semaine commence sous le signe des vacances. Bien que les marchés restent toujours ouverts, les commerçants peuvent être moins actifs en raison des vacances d’avant Noël. Le Dax perd 0,12%, le Cac40 0,36%, le Ftse100 0,08% et le Ftse Mib 0,20% à 24 571 points (écart Btp/Bund sous 190 points à 188), freiné par les valeurs industrielles comme Pirelli, Stellantis et Iveco, aidé par la baisse des futures de Wall Street (-0,34% sur le Dow Jones et -0,35% sur le S&P500). Il y a peu de données macroéconomiques à venir, en prévision de la semaine commençant le 12 décembre, lorsque la Fed et la BCE se réuniront. Jeudi à 13 heures, un discours de la présidente de la BCE, Christine Lagarde, est attendu.
Un marché délicat
Fabrizio Barini d’Integrae Sim se demande si le rallye de Noël est en danger ? “La hausse des taux d’intérêt ne parvient pas à freiner le marché du travail. Les dernières données sur l’emploi aux États-Unis ont surpris négativement, dans le sens où l’emploi est fort, ce qui maintient les pressions inflationnistes élevées sur le noyau dur, c’est-à-dire la ligne de fond. La Fed va donc, malgré les récentes déclarations “dovish” de Powell, très probablement maintenir une approche “non accommodante” de la politique monétaire”, estime l’expert. Les augmentations seront recalibrées, mais les augmentations seront toujours là. Il est donc possible que la reprise des marchés boursiers, qui ont augmenté de 20 % en moyenne depuis septembre, soit freinée. Le potentiel de hausse à court terme pourrait être limité, avec un début de reprise en 2023″, ajoute M. Barini. Selon IG Market, les investisseurs en ont également assez de voir la volatilité des prévisions de taux d’intérêt. Il est malsain qu’il y ait une corrélation directe entre le marché des obligations et celui des actions. Pour la société d’investissement, une baisse de 20 % des bénéfices en 2022 est probable, mais elle ne serait pas encore prise en compte dans les prix.
Par ailleurs, à la bourse de Milan, Eni était en baisse de 0,17% à 13,86 euros. Le ministre de l’Entreprise et du Made in Italy, Adolfo Urso, a déclaré samedi que le géant pétrolier pourrait être appelé pour “l’administration extraordinaire et temporaire” de la raffinerie Isab de Priolo en Sicile, contrôlée par le russe Lukoil. À l’inverse, Saipem a bondi de 2,89 % après que l’agence de notation S&P Global a relevé la note de la société à BB+ avec une perspective stable.
Alors que le sous-secrétaire chargé de l’innovation technologique, Alessio Butti, a exprimé dans une interview à Milano Finanza publiée samedi “l’opinion personnelle” que Tim (+0,91% à 0,21 euro) devrait “pour le moment” rester “une seule entreprise”. Quant à la Juventus (-0,29% à 0,2728 euro), elle a approuvé un nouveau projet de budget qui sera soumis à l’assemblée des actionnaires le 27 décembre, avec une perte de 239,3 millions d’euros pour l’exercice 2021-2022 et une perte de 226,8 millions d’euros pour l’exercice 2020-2021. Enfin, la collecte nette d’Anima (+0,71% à 3,68€) en novembre a été positive pour 238m€, pour un total depuis le début de l’année de plus de 1,35md€, en baisse par rapport aux 5md€ de 2021, dans un environnement de marché profondément différent.
08:15 L’Europe devrait peu bouger après la journée de l’Eurogroupe.
Les Bourses européennes devraient peu évoluer en début de séance (-0,03% pour l’Eurostoxx50 future) malgré la bonne tenue des bourses asiatiques après que d’autres villes chinoises, dont Urumqi (centre ouest), ont annoncé un assouplissement des restrictions visant à endiguer le Covid, Pékin cherchant à rendre sa lutte contre le virus plus ciblée et moins contraignante après des manifestations sans précédent il y a une semaine.
Focus sur la réunion de l’Eurogroupe
La perspective que la Chine puisse déclasser la gestion de Covid de la catégorie A, celle des maladies les plus graves, à la catégorie B, gagne du terrain, rapporte l’agence Reuters. Les futures de Wall Street étaient en baisse (-0,22% sur le Dow Jones et -0,27% sur le S&P500). Attention à la réunion de l’Eurogroupe, à laquelle participeront également le ministre Giorgetti et le conseiller de la BCE Panetta, où les lois budgétaires seront évaluées. La manœuvre de l’Italie pourrait s’avérer n’être “que partiellement conforme”.
L’indice Pmi final des services de la zone euro pour novembre est attendu à 48,6
Données macroéconomiques importantes à venir. À 10:00 Eurozone : indice composite Pmi de novembre (préliminaire : 47,8 points ; consensus : 47,8 points) et indice des services de novembre (préliminaire : 48,6 points ; consensus : 48,6 points). A 11h00, ventes au détail en octobre (précédent : +0,4% en glissement mensuel ; consensus : -1,7% en glissement mensuel). À 15 h 45, les États-Unis publieront l’indice Pmi final des services de novembre (précédent : 46,1 points) et à 16 h les commandes d’entreprises d’octobre (précédent : +0,3% en glissement mensuel ; consensus : +0,8% en glissement mensuel), les commandes finales de biens durables d’octobre (préliminaire : +1% en glissement mensuel) et l’indice ism des services de novembre (précédent : 54,4 points ; prévision : 51,5 points).
Villeroy (BCE) en faveur d’une hausse des taux de 50 points de base le 15 décembre
L’écart Btp/Bund tombe à 190 points de base, le rendement du Btp à 10 ans étant de 3,78 %. Alors que la date de la réunion de la BCE du 15 décembre approche, François Villeroy de Galhau (qui s’exprime aujourd’hui, 5 décembre, à 9 heures), gouverneur de la Banque centrale de France et membre du directoire de la BCE, a plaidé ce week-end en faveur d’une hausse des taux de 50 points de base, prédisant que l’inflation atteindra un pic dans la zone euro au premier semestre de l’année prochaine. En revanche, aux États-Unis, où la réunion de la Fed est prévue le 14 décembre, le président de la Réserve fédérale de Chicago et membre votant du FOMC, Charles Evans, a averti que nous assisterons probablement à un ralentissement du resserrement monétaire mais que les taux de pointe seront légèrement plus élevés. Les marchés estiment que les taux de la Fed atteindront 5 % et ceux de la zone euro 2,5 %.
Entrée en vigueur du plafonnement du prix du pétrole russe à 60 dollars
Parmi les matières premières, les prix du pétrole ont augmenté (Wti +0,44% à 80,33 dollars le baril et Brent +0,32% à 85,84 dollars le baril) grâce aux réouvertures en Chine, premier importateur mondial de pétrole, et après que l’Opep+ a maintenu la production stable lors de sa dernière réunion. Le cartel a déclaré qu’il continuerait à évaluer l’impact de la faiblesse de la demande et du ralentissement de la croissance économique sur le marché du brut, après avoir réduit sa production de 2 millions de barils par jour en octobre. La Russie, principal producteur, envisage également une réduction de l’offre après que le Groupe des Sept a imposé un plafond de 60 dollars par baril sur les exportations de brut du pays, qui est entré en vigueur aujourd’hui, 5 décembre.
A Milan, attention à Eni, Tim et Juventus
Sur la liste milanaise à surveiller Eni depuis que le ministre des entreprises et du Made in Italy, Adolfo Urso, a déclaré samedi que le géant pétrolier pourrait être appelé pour “l’administration extraordinaire et temporaire” de la raffinerie Isab de Priolo, en Sicile, contrôlée par le russe Lukoil. Toujours dans le secteur pétrolier, surveillez également Saipem après que l’agence de notation S&P Global a relevé sa note sur la société à BB+ avec une perspective stable.
Alors que le sous-secrétaire chargé de l’innovation technologique, Alessio Butti, a exprimé, dans une interview à Milano Finanza publiée samedi, “l’opinion personnelle” que Tim doit “pour le moment” rester “une seule entreprise”. Quant à la Juventus, il a approuvé un nouveau projet de budget qui sera soumis à l’assemblée des actionnaires le 27 décembre avec une perte de 239,3 millions d’euros pour l’exercice 2021-2022 et une perte de 226,8 millions d’euros pour l’exercice 2020-2021. Enfin, la collecte nette des actifs sous gestion d’Anima en novembre a été positive de 238 millions d’euros, pour un total depuis le début de l’année de plus de 1,35 milliard d’euros, contre 5 milliards d’euros en 2021, dans un environnement de marché profondément différent. ()
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