En direct des marchés | Le Ftse Mib en légère hausse avant les rapports trimestriels américains, le spread reste inférieur à 190

Economie & Finance

Les Bourses européennes ont légèrement progressé en début de séance (+0,11 % pour le Dax, +0,21 % pour le Cac40, +0,34 % pour le Ftse100 et +0,09 % pour le Ftse Mib à 25 756 points, qui se rapproche toutefois de 26 000 points, concourant avec la Suède pour le rôle de meilleur élève depuis le début de l’année), les futures de Wall Street étant en légère baisse (-0,19 % pour le Dow Jones et -0,18 % pour le S&P500). Les marchés, selon Fabrizio Barini d’Integrae Sim, commencent à anticiper l’impondérable, qui va au-delà de la courbe des taux, à savoir ce que la Fed va donner. “Dans cette perspective, donc, la positivité pourrait être suivie de données même légèrement décevantes et d’une forte négativité. Attention, donc, au premier flux important de nouvelles liées aux rapports trimestriels américains, à partir d’aujourd’hui, avec JP Morgan, Bank of America, BlackRock et Citigroup”, avertit Barini. Sur le plan macroéconomique, le taux d’inflation annuel de décembre en

L’Espagne est tombée à 5,7 %, son plus bas niveau depuis novembre 2021. Il s’agit d’une légère baisse par rapport au chiffre préliminaire de 5,8 pour cent et d’un net ralentissement par rapport au chiffre de 6,8 pour cent enregistré en novembre.

L’Italie sous les projecteurs

En ce début d’année 2023, le scénario pour l’Italie semble s’orienter vers une forte positivité : spread du Btp 10 ans inférieur à 190 points à 187 points de base, le rendement inférieur à 4% (à 3,98%). “Il est paradoxal que les obligations d’État italiennes rapportent autant que les obligations d’entreprises nationales : par exemple Enel, avec la même échéance. L’argent afflue massivement dans notre dette”, a noté M. Barini. “N’oublions pas, cependant, que le rendement moyen des BTP est passé de 0,75 % à 3,99 % en 12 mois, et même si la durée de 6,2 ans implique un long décalage du coût de la dette, les hausses de taux de la BCE risquent de déclencher de nouvelles inquiétudes sur la viabilité de la dette publique.”

A Milan bon Mps, Banco Bpm et Bper, ko Unieuro

A la bourse de Milan, Mps, prête pour la banque unique, augmente de 0,86% à 2,22 euros. En effet, selon Mf-Milano Finanza, les travaux de fusion de la banque d’affaires et de Mps Leasing &amp ; Factoring ont commencé. La double opération sera annoncée au cours du premier semestre de l’année. Parmi les autres banques, Banco Bpm (+1,43% à EUR 3,62) et Bper Banca (+2,26% à EUR 2,169) ne sont pas loin derrière. Buzzi Unicem et Saipem ont également gagné plus d’un point de pourcentage. Des achats ont également été effectués sur Mfe (+0,75% à 0,603 €) alors que le marché des investissements publicitaires en Italie a clôturé le mois de novembre en hausse de 1,1%, portant les revenus publicitaires des onze premiers mois de 2022 à -0,9%, selon les données publiées par Nielsen. Ko, vice versa, Unieuro (-4,98% à 11,82 euros) après avoir clôturé le 30 novembre les neuf premiers mois de l’exercice 2022-2023 avec un ebit ajusté de 19,9 M€, en baisse de 64,8%, et un chiffre d’affaires de 2 102,6 M€ (-2,4%).

08:05 L’Europe attend peu de mouvement, l’euro à 1.084$.

Les bourses européennes devraient démarrer avec peu de mouvement (futures Eurostox50 +0,07%), tandis que les futures de Wall Street sont en baisse (-0,14% sur le Dow Jones et -0,15% sur le S&p500). La séance sera animée par les sociétés américaines qui lancent la saison des résultats trimestriels : JP Morgan, Citi, Bank of America et Wells Fargo. En outre, les marchés espèrent que le ralentissement de la croissance incitera la Fed à réduire ses futures hausses de taux.

Powell ne deviendra pas tout d’un coup dovish.

“Nous ne pensons pas que le président de la Fed, Jerome Powell, va tout d’un coup devenir dovish, d’autant plus qu’il n’y a pas quelques jours, il a réaffirmé la nécessité de mesures impopulaires pour contrer la hausse des prix (l’inflation américaine de décembre a baissé conformément aux attentes à 6,5% contre 7,1% en novembre, ndlr)”, a déclaré Antonio Tognoli de Cfo Sim. Les taux d’intérêt sont relevés pour refroidir l’économie, même si cela implique des sacrifices sur le front de la croissance économique, ce qui ne fait pas partie des objectifs d’une banque centrale indépendante. “Peu d’espoir alors. Après tout, il semblerait étrange qu’au moment où les effets de la politique monétaire commencent à se concrétiser, la Fed change de stratégie. Entre autres choses, il faut du temps pour voir si la tendance peut être qualifiée de structurelle ou si l’inflation ne se redressera pas”, a expliqué M. Tognoli. Du côté du chômage américain, au niveau hebdomadaire, la variation a été légèrement inférieure aux estimations (205 000 contre 215 000 attendus). “Ce dernier devra être mieux évalué dans les prochains mois, lorsque les licenciements annoncés dans les secteurs de la technologie et de la fintech seront visibles”, conclut l’expert de Cfo Sim.

Harker (Fed) : le temps des hausses de 75 points de base est passé

De son côté, Patrick Harker, président de la Banque de la Réserve fédérale de Philadelphie, a déclaré que le temps des hausses de 75 points de base était passé, mais qu’il restait encore quelques hausses modestes pour achever le resserrement monétaire : “Des interventions de 25 points de base sont appropriées à mon avis”, a-t-il prédit. Le point final pourrait se situer autour de 5 %, soit environ un demi-point de pourcentage du niveau actuel. M. Harker a également supposé que l’inflation de base pourrait atteindre 3,5 % en 2023, contre 5,7 % actuellement.

Diverses données macroéconomiques, la production industrielle de la Grande-Bretagne ne déçoit pas

Sur le plan macroéconomique, le produit intérieur brut de la Grande-Bretagne a augmenté de 0,1 % en glissement mensuel et de 0,2 % en glissement annuel en novembre. Au cours de la période de trois mois se terminant en novembre, le PIB s’est toutefois contracté de 0,3% en glissement trimestriel et a augmenté de 0,6% en glissement annuel. En revanche, la production industrielle du pays a baissé de 0,2 % sur une base mensuelle et de 5,1 % sur une base annuelle en novembre. La lecture conjoncturelle a légèrement dépassé le consensus des économistes qui prévoyait une contraction de 0,3 % en glissement mensuel. Concentrez-vous maintenant à 10h00 sur la production industrielle italienne en novembre (précédent : -1% en glissement mensuel ; prévision : +0,4%) et à 11h00 sur l’Europe également en novembre (estimation +0,2% contre -2% en octobre). Puis à 14h30 les prix à l’importation américains en décembre (précédent : -0,6% en glissement mensuel) et à 16h00 la confiance des consommateurs de l’Université du Michigan en janvier (estimation 60 points contre 59,7 en décembre).

Euro à 1,084

En attendant, l’euro est monté à 1,08485 contre le dollar (+0,04%), tandis que le bitcoin a grimpé de 3,9% à 18 862 dollars après une flambée à 19 000 dollars, le rendement du Trésor américain à 10 ans s’est établi à 3,45% et celui du Btp à 10 ans à 3,99%. Le 12 janvier, le rendement du 10 ans est passé sous la barre des 3,9 % pour la première fois depuis le 15 décembre, date à laquelle la BCE, à l’issue de sa réunion, a provoqué une forte hausse des taux en recourant à des tonalités jugées particulièrement hawkish. De même, l’écart Btp/Bund est tombé à 179 points de base, son plus bas niveau depuis le 8 décembre. M. Stournaras, conseiller de la BCE, a déclaré que les taux augmenteront jusqu’à ce que l’inflation atteigne l’objectif de 2 %.

À Milan, faites attention à Mps, Mfe et Unieuro.

Sur la bourse de Milan à surveiller Mps prêt pour la banque unique. En effet, selon Mf-Milano Finanza, les travaux de fusion de la banque d’affaires et de Mps Leasing &amp ; Factoring ont commencé. La double opération sera annoncée au cours du premier semestre de l’année. Attention également à Mfe, car le marché des investissements publicitaires en Italie a clôturé le mois de novembre avec une hausse de 1,1%, ce qui porte les ventes de publicité des onze premiers mois de 2022 à -0,9%, selon les données publiées par Nielsen. Et puis Unieuro, qui a clôturé le 30 novembre les neuf premiers mois de l’exercice 2022-2023 avec un ebit ajusté de 19,9 M€, en baisse de 64,8%, et un chiffre d’affaires de 2 102,6 M€ (-2,4%). ()