L’incertitude du contexte géopolitique, l’inflation et la hausse des taux d’intérêt continuent d’engendrer la prudence sur le marché du crédit, tant du point de vue des ménages, qui tendent à réduire leurs plans de dépenses, que du côté de l’offre, avec une plus grande attention portée aux critères d’accès au crédit. Dans le même temps, cependant, la défaut des crédits aux ménages reste juste au-dessus des niveaux les plus bas enregistrés en 2022, à 1,2 %. Cela s’explique par le fait que les formes de financement souscrites par les Italiens sont majoritairement à taux fixe et par les interventions mises en œuvre par la Commission européenne. gouvernementLes mesures de soutien sont nombreuses, temporaires et structurelles, telles que les extensions du Fonds de solidarité pour la suspension des versements du premier prêt hypothécaire et les instruments de soutien pour les jeunes. C’est ce que révèle la 55ème édition de l’Observatoire du crédit aux particuliers réalisé par Assofin, CRIF et Prometeia.
Les voitures stimulent le crédit à la consommation
Les flux de crédit à la consommation, après un bon démarrage au premier trimestre 2023, ont annulé leur croissance aux deuxième et troisième trimestres, clôturant les neuf mois avec une variation à peine positive (+2,3%), grâce au financement de l’automobile.l’achat de véhicules automobiles et de motocycles versés aux particuliers chez les concessionnaires (+14,1%). La reprise est en effet liée à l’évolution positive du marché automobile, qui a bénéficié de la plus grande disponibilité de véhicules neufs, de la reprise des voitures d’occasion et du secteur des motocycles.
Les financements destinés à l’achat d’autres biens/services (appartenant à des secteurs tels que le mobilier, l’électronique et l’électroménager, les biens destinés à l’industrie automobile, etc.l’efficacité énergétique logement, cyclomoteurs et autres biens et services prêtables) a encore enregistré une bonne progression (+6,5% par rapport aux 9 mois de 2022). Une contribution positive a été apportée par la composante “verte”, qui a encore pu bénéficier de l’écobonus du gouvernement pour l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments.
Effondrement des hypothèques immobilières
La valeur des prêts immobiliers accordés aux ménages consommateurs au cours des neuf premiers mois de l’année a fortement chuté (-9,8%). En effet, les difficultés des crédits immobiliers à l’achat, pénalisés par la hausse des taux de référence et le niveau toujours élevé des prix moyens de l’immobilier, ne sont pas compensées par le fort rebond de la subrogation.
En particulier, les flux de crédits immobiliers ont poursuivi la tendance déjà amorcée fin 2022 de contraction progressive (-40,5% par rapport aux 9 mois 2022), affichant également un recul décisif de l’encours des crédits à l’habitat. diminution décisive du montant moyen décaissé. Ceci confirme la forte corrélation entre le crédit et l’évolution des achats et ventes de biens immobiliers résidentiels qui, dans un contexte de ralentissement de la croissance des prix de l’immobilier, enregistrent une baisse des volumes (-11,8% sur 9 mois 2022). La remontée progressive des taux d’intérêt a poussé les ménages à se tourner à nouveau vers les opérations de subrogation, afin de réduire les charges de remboursement des crédits immobiliers souscrits à taux variables. En effet, les 9 premiers mois de 2023 ont connu une nette reprise du volume des hypothèques subrogées (+56,8%).
Les perspectives pour 2024
Les prévisions pour 2024 sont toutefois positives. D’une part, avec l’amélioration progressive du pouvoir d’achat des ménages, les flux hypothécaires pour l’achat de logements vont reprendre leur croissance, également soutenue par la sensibilité accrue de la demande et de l’offre à l’évolution de l’indice des prix à la consommation (IPC). composante verte. D’autre part, les flux de crédit à la consommation renoueront également avec la croissance des prêts personnels et des prêts garantis par les salaires.
Cependant, l’expansion du crédit sera plus faible qu’en 2021-2022, en partie à cause de la hausse des taux d’intérêt. risque devrait maintenir des politiques d’offre prudentes. Les recommandations des organes de contrôle vont dans ce sens et invitent les opérateurs à maintenir un niveau d’attention élevé sur les prêts immobiliers et les crédits à la consommation. ()
Christian Grolier est un rédacteur sport très passionné. Écrire à propos des sports qu‘il adore et partager ses informations avec les lecteurs lui procure une immense satisfaction. En dehors de son travail, il s‘adonne à de nombreuses activités sportives. Il fait de la randonnée, du vélo et de la natation. Il est également un grand fan de football. Christian a également un grand intérêt pour le tennis et les jeux vidéo sportifs.