La lutte contre la crise du gaz figure en tête de l’agenda économique des principaux gouvernements européens. En témoignent les ressources mobilisées au cours de l’année écoulée, qui montrent toutefois aussi une diversité d’approche souvent substantielle.
Le choix de l’Allemagne
Avec son plan surprise de 200 milliards annoncé jeudi 29 septembre, l’Allemagne a dépassé tous les autres pays européens en termes de puissance de feu mobilisée. Selon les données compilées par Bruegel, en tenant compte également des mesures prises ces derniers mois, Berlin a choisi de déployer plus de 8 % de son produit intérieur brut pour aider les familles et les entreprises à faire face aux coûts élevés de l’énergie. Un pourcentage qui, s’il dépasse d’un point et demi l’effort consenti jusqu’à présent par le Royaume-Uni, est (toujours en pourcentage du PIB) presque trois fois supérieur à ce que l’Italie et l’Espagne ont annoncé et quatre fois supérieur aux investissements français.
La controverse sur Berlin
La décision unilatérale de l’Allemagne a toutefois été très critiquée en Italie, tant par l’actuel Premier ministre Mario Draghi que par la dirigeante du FdI Giorgia Meloni. Jusqu’à présent, les principales économies européennes ont évolué indépendamment, prenant des directions différentes et souvent divergentes. Le sentiment de nombreux observateurs est que ces choix éloignent la possibilité d’une solution européenne, c’est-à-dire l’adoption d’une mesure de plafonnement du prix du gaz.
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