Bourses aujourd’hui en direct | Ftse Mib toujours dans le rouge, Tim plonge. L’euro à 1,09 dollar

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Ouverture des bourses européennes – 7 mars 2024


  • 09:05 FTSE Mib en baisse avec Pirelli et Tim. Spread à 134 en attendant la BCE
  • 08:20 L’Europe devrait chuter. Pas de nouvelles majeures pour les marchés attendues de la part de la BCE

Les marchés actions européens sont faibles (Dax -0,28%, Cac40 -0,18%, Ftse100 -0,33% et Ftse Mib -0,15% à 33 314 points avec l’écart Btp/Bund peu déplacé à 134,4 points de base) en raison de l’incertitude économique persistante et de l’absence de stimulus haussier pour les investisseurs.”L’absence de catalyseurs monétaires haussiers en Europe et aux Etats-Unis, couplée aux incertitudes économiques et géopolitiques persistantes au Moyen-Orient, en Europe de l’Est et en Chine, freine certainement l’appétit pour le risque”, explique Pierre Veyret, analyste technique chez ActivTrades. En effet, “les investisseurs ont été déçus, mais pas surpris, de voir le président de la Fed, Jerome Powell, rester vague sur le début du cycle d’assouplissement monétaire, en disant : des réductions à un moment donné plus tard dans l’année seront appropriées”.

Lagarde fera-t-elle passer le Stoxx-50 au-dessus des 4 920 points ?

Les regards se tournent maintenant vers le Vieux Continent, alors que les traders et les analystes attendent la prochaine décision de la BCE sur les taux d’intérêt, prévue en début d’après-midi. “Bien qu’aucun changement ne soit attendu concernant les taux d’intérêt, les investisseurs seront très attentifs aux mots choisis par la présidente, Christine Lagarde, lors de la conférence de presse qui aura lieu 45 minutes plus tard. Tout indice dovish, aussi petit soit-il, pourrait donner aux traders suffisamment de confiance pour pousser les marchés boursiers à la hausse et conduire le Stoxx-50 à franchir la résistance à 4 920 points”, prédit M. Veyret. Il se négocie actuellement à 4 915 points, tandis que l’euro augmente de 0,03 % pour atteindre 1,090 dollar.

Tim suspendu à la baisse, les craintes liées à la dette pèsent sur le géant des TLC

A la bourse de Milan, Tim est suspendu pour baisse excessive (-8% théorique) le jour de la présentation du plan à 2026. Les craintes sur l’endettement du géant des tlc pèsent lourd. L’ancien monopoleur prévoit une croissance organique de l’ebitda après location de 8% en moyenne par an sur les trois prochaines années grâce à une nouvelle structure allégée. Equita (rating buy et target price à EUR 0,40) note que “l’effet de levier est attendu à 1,6/7 fois jusqu’en 2026 par rapport au 1,3 fois prévu. L’effet de levier plus élevé devrait dépendre d’un niveau de départ plus élevé que nos 6,8 milliards avec Sparkle. Les sorties de trésorerie liées aux dividendes de Tim Brazil et aux dépenses pour les frais financiers, les impôts et le fonds de roulement net, ainsi que celles liées au paiement des licenciements et à d’autres provisions, doivent également être vérifiées.

09:05 FTSE Mib en baisse avec Pirelli et Tim. Spread à 134 en attendant la BCE

Les bourses européennes sont en baisse en début de séance. Le Dax perd 0,46 %, le Cac40 0,44 %, le Ftse100 0,22 % et le Ftse Mib 0,32 % à 33 258 points. Le rallye est à bout de souffle. “Si, au cours des deux premiers mois de l’année, les marchés boursiers ont progressé à un rythme soutenu, atteignant de nouveaux sommets historiques, le mois de mars semble marquer un brusque ralentissement de la tendance. L’indice Msci World a progressé de moins de 1 % depuis le début du mois, le S&P 500 de peu. La seule exception est Piazza Affari, en hausse de plus de 2 % grâce au secteur bancaire qui continue à bénéficier de la poursuite d’une politique monétaire restrictive, ou plutôt de taux d’intérêt élevés qui font grimper les profits des établissements de crédit”, note Fabrizio Barini d’Integrae Sim.

En attendant la BCE, l’or réactualise ses records historiques

Alors que les actions ralentissent, les valeurs refuges continuent de se redresser, notamment l’or, qui a progressé de 6 % au cours des cinq dernières séances, marquant un nouveau record historique au-dessus de la barre des 2 150 dollars l’once (+0,28 % à 2 164 dollars l’once). “En l’absence d’une plus grande visibilité sur la politique monétaire, les opérateurs ralentissent leurs achats boursiers et se tournent vers les valeurs refuges. Cet après-midi, nous connaîtrons les décisions de la BCE, mais surtout les mots avec lesquels la présidente, Christine Lagarde, justifiera le choix de ne pas toucher aux taux, alors que l’économie européenne stagne depuis au moins un an, et que l’inflation est très proche de l’objectif de 2%. Cependant, le marché monétaire ne reste pas inactif et pousse à une décision rapide : le rendement de la Btp est tombé à 3,6% et le spread à 140 points, au plus bas depuis un an”, souligne M. Barini.

Fed, à 58,9% la possibilité d’une première baisse de taux en juin

Le jour de l’audition devant le Congrès américain, le président de la Fed a clairement indiqué qu’il n’était pas pressé de réduire les taux d’intérêt et qu’il ne pensait pas qu’il serait approprié d’intervenir tant qu’il n’était pas certain que l’inflation se rapprochait des 2 %. En plus de freiner le calendrier de la baisse des taux, Powell a affirmé que si l’économie évolue comme prévu, il sera probablement approprié de commencer à revoir la politique monétaire plus tard dans l’année, mais sans fournir plus de détails sur le calendrier. Enfin, le président de la Fed a réaffirmé que “l’économie a fait des progrès considérables vers nos objectifs et que l’inflation a considérablement ralenti, mais que les perspectives restent incertaines”. À ce stade, la première action de politique monétaire sur le taux d’intérêt, actuellement à 5-5,25 %, est attendue au troisième trimestre 2024, suivie d’une pause. Les opérateurs excluent donc une première baisse du loyer de l’argent lors des réunions de mars et de mai et estiment à 58,9 % les chances d’une première baisse en juin”, conclut M. Barini.

A Milan, mauvais Tim, Pirelli, Moncler et Stellantis. Nexi brille après les comptes

Sur la liste milanaise, de nombreuses sociétés publient leurs comptes 2023, à commencer par Amplifon (-0,77% à 30,74 euros), Azimut (-0,99% à 27,04 euros), Danieli (-1% à 32,25 euros) et Fincantieri (-0,39% à 0,507 euros ; il négocie avec Leonardo l’acquisition de Wass, comme anticipé par MF-Milano Finanza). Nexi (+3,61% à 6,99 euros) a publié ses résultats avant l’ouverture, avec un chiffre d’affaires en hausse de 7% par rapport à l’année précédente, à 3 361,7 millions d’euros, et un EBITDA en hausse de 10%, à 1 751,8 millions d’euros, avec une marge de 52%. Le bénéfice normalisé du groupe a augmenté de 4,9 % à 711,8 millions d’euros.

En revanche, Stellantis (-0,92% à 24,77 EUR) a annoncé un plan d’investissement record en Amérique du Sud d’un montant total de 5,6 milliards d’EUR entre 2025 et 2030. Par ailleurs, la société prolongera le Cig à Mirafiori jusqu’au 20 avril. Quant à Tim (-3,92% à 0,267 EUR), le conseil d’administration a donné son feu vert à la liste du conseil sortant pour le renouvellement du conseil, avec Pietro Labriola proposé pour un second mandat à la tête du groupe et Alberta Figari indiqué pour le rôle de président. L’ancien monopoleur a prévu une croissance organique de l’EBITDA après location de 8 % en moyenne par an au cours des trois prochaines années, grâce à une nouvelle structure allégée à la suite de la vente prévue du réseau national de téléphonie fixe.

En ce qui concerne l’opération Netco, Bruxelles aurait envoyé à Kkr un questionnaire très détaillé la semaine dernière, demandant des informations plus détaillées. A 13h30, le Tim’s Capital Markets Day est à l’ordre du jour. Et si Generali (stable à €22.16) évalue plusieurs acquisitions potentielles, en ligne avec ses plans de croissance dans le secteur de l’assurance, même s’il s’agit de transactions amicales, et aurait une liste de plus d’une demi-douzaine de sociétés, dont Aviva Plc et Uniqa, Pirelli (-3.29% à €5.35) étudie de possibles M&A en particulier dans le secteur des matériaux, comme l’a déclaré l’administrateur délégué, Andrea Casaluci. Entre-temps, une analyse est en cours par les auditeurs internes et les gestionnaires pour évaluer si la société peut encore être considérée comme étant sous le contrôle de la société chinoise Sinochem, après l’appel de Palazzo Chigi pour l’obtention du pouvoir d’or.
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Enfin, dans le secteur du luxe, Moncler a perdu 1,32% à 65,76 euros, Bernstein ayant abaissé sa recommandation de “surperformer” à “performer le marché”, tout en relevant l’objectif de cours de 60 à 70 euros, mieux que Ferragamo (+0,58% à 12,18 euros), qui a clôturé l’exercice 2023 avec un ebit presque divisé par deux à 72 millions d’euros, mais supérieur aux attentes des analystes, en raison d’investissements accrus, principalement dans le marketing et la communication. La société proposera un dividende de 0,10 € par action, contre 0,28 € un an plus tôt, pour un bénéfice net en baisse de 60% à 26 millions d’euros.

08:20 Baisse attendue en Europe. Aucune nouvelle majeure pour les marchés n’est attendue de la part de la BCE.

Les bourses européennes étaient attendues en baisse en début de séance (-0,39% sur l’Eurostoxx50 future) tout comme les futures sur les indices de Wall Street (-0,17% sur le Dow Jones et -0,28% sur le S&P500) après des signaux mitigés sur les taux d’intérêt américains. Le président de la Fed, Jerome Powell, s’en est tenu au script, déclarant que la Fed prévoyait toujours de réduire les taux d’intérêt plus tard dans l’année, même si la poursuite des progrès en matière d’inflation “n’est pas assurée”. Ces déclarations ont permis de maintenir les paris sur une baisse des taux en juin, avec une probabilité de 84 %. Mais peu après le témoignage de Powell devant le Congrès, le président de la Fed de Minneapolis, Neel Kashkari, a déclaré dans une interview qu’il ne s’attendait pas à plus d’une ou deux baisses de taux cette année, citant les inquiétudes liées à la persistance de l’inflation.

Aucune nouvelle majeure pour les marchés n’est attendue de la part de la BCE.

L’attention des investisseurs est naturellement focalisée sur la réunion de la BCE d’aujourd’hui (14h15), qui devrait se terminer par une confirmation du taux monétaire à 4%. Une première mesure expansionniste est probable en juin. Les derniers commentaires de la présidente, Christine Lagarde (conférence de presse de 14h45), sur les taux d’intérêt réitèrent qu’il est prématuré pour Francfort de crier victoire dans la lutte contre l’inflation et insistent sur l’importance de la dynamique des salaires. Les services de la BCE mettront à jour leurs estimations trimestrielles de la croissance et de l’inflation. Les valeurs seront comparées à celles de la mi-décembre : 2,7 %, 2,1 % et 1,9 % pour l’inflation 2024, 2025 et 2026 ; 0,8 % pour la croissance 2024, 1,5 % pour 2025 et 2026.

T. Rowe Price : la BCE ne s’engagera pas à réduire ses taux de sitôt

” Compte tenu de l’évolution des données, il est probable que les prévisions de croissance de la production baisseront, conditionnées par un cycle de réduction plus lent que les dernières prévisions de décembre, lorsque la BCE prévoyait une inflation Hicp de 2,1 % pour 2025 et de 2 % pour 2026 “, déclare Tomasz Wieladek, économiste en chef pour l’Europe chez T. Rowe Price. “Les prévisions pour l’IPCH de base, excluant les effets de l’énergie et de l’alimentation, étaient de 2,3 % et 2,1 % pour 2025 et 2026 respectivement. Cette fois-ci, les prévisions concernant l’IPCH devraient être révisées à la baisse, à 2 % pour 2025. Les marchés financiers pourraient interpréter cela comme un signal que la BCE va réduire les taux d’intérêt très prochainement. Toutefois, nous pensons que la BCE ne modifiera pas substantiellement ses prévisions sur le calendrier des réductions. Il y a plusieurs raisons pour lesquelles le Conseil des gouverneurs continuera à être prudent dans la communication de ses politiques futures. Bien que l’inflation globale prévue par le Hicp soit susceptible de s’établir à 2 % en 2025, l’inflation sous-jacente prévue par le Hicp devrait rester supérieure à 2 % en 2025. De plus, le dernier chiffre fort de l’inflation des services selon le Hicp était de 0,5 % sur une base mensuelle pour février, ce qui donne l’impression que la désinflation dans les services de la zone euro a été au mieux marginale jusqu’à présent. Ce chiffre n’a été publié que vendredi dernier et n’aurait pas été inclus dans les projections. Le Conseil des gouverneurs sera très préoccupé par la persistance de l’inflation des services et il est donc peu probable qu’il fournisse des indications fortes sur l’imminence d’une baisse des taux.”

Les commandes industrielles allemandes de janvier déçoivent

Sur le plan macroéconomique, les commandes industrielles allemandes de janvier ont été publiées avant l’ouverture, en baisse plus que prévu : -11,3% en glissement mensuel et -6% en glissement annuel (précédent : +8,9% en glissement mensuel ; consensus : -6,5% en glissement mensuel). A l’ordre du jour à 14h30, les demandes hebdomadaires d’allocations chômage aux Etats-Unis (précédent : +13 000 demandes à 215 000) et la balance commerciale de janvier (précédent : -62,2 milliards de dollars ; consensus : -61,7 milliards de dollars). En attendant, l’euro a continué à se renforcer face au dollar, gagnant 0,05% à 1,090. Parmi les matières premières, en revanche, les prix du pétrole ont peu évolué, malgré les données encourageantes sur la balance commerciale chinoise en février : Wti -0,06% à 79,08 USD le baril et Brent -0,06% à 82,91 USD le baril. L’or, en revanche, a augmenté de 0,23% à 2 163 USD l’once, atteignant de nouveaux sommets historiques.

À Milan, Nexi, Amplifon, Azimut, Generali, Tim, Stellantis, Pirelli, Moncler, Ferragamo, Danieli et Fincantieri sont à surveiller.

A la bourse de Milan, de nombreuses sociétés publient leurs comptes 2023, à commencer par Amplifon, Azimut, Danieli et Fincantieri (qui négocie avec Leonardo l’acquisition de Wass, comme l’avait anticipé MF-Milano Finanza). Nexi les a publiés avant l’ouverture, avec un chiffre d’affaires en hausse de 7% par rapport à l’année précédente, à 3 361,7 millions d’euros, et un ebitda en hausse de 10% à 1 751,8 millions d’euros, avec une marge de 52%. Le bénéfice normalisé du groupe a augmenté de 4,9% à 711,8 millions d’euros.

En revanche, Stellantis a annoncé un plan d’investissement record en Amérique du Sud, d’un montant total de 5,6 milliards d’euros entre 2025 et 2030. Par ailleurs, la société prolongera le Cig à Mirafiori jusqu’au 20 avril. Quant à Tim, le conseil a donné son feu vert à la liste du conseil sortant pour le renouvellement du conseil, Pietro Labriola étant proposé pour un second mandat à la tête du groupe et Alberta Figari étant indiquée pour le rôle de présidente. L’ancien monopoleur a prévu une croissance organique de l’ebitda après location de 8 % en moyenne par an au cours des trois prochaines années, grâce à une nouvelle structure allégée à la suite de la vente prévue du réseau national de téléphonie fixe.

En ce qui concerne l’opération Netco, Bruxelles aurait envoyé à Kkr un questionnaire très détaillé la semaine dernière, demandant des informations plus détaillées. A 13h30, la journée des marchés de capitaux de Tim est à l’ordre du jour. Et si Generali évalue plusieurs acquisitions potentielles, conformément à ses plans de croissance dans le secteur de l’assurance, même s’il s’agit de transactions amicales, et aurait une liste de plus d’une demi-douzaine de sociétés, dont Aviva Plc et Uniqa, Pirelli étudie d’éventuelles fusions-acquisitions, en particulier dans le secteur des matériaux, comme l’a déclaré le PDG, Andrea Casaluci. Dans le même temps, les auditeurs internes et les directeurs sont en train d’analyser si l’entreprise peut encore être considérée comme étant sous le contrôle de la société chinoise Sinochem, après l’appel de Palazzo Chigi pour le pouvoir d’or.
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Enfin, dans le secteur du luxe, attention à Moncler car Bernstein a abaissé sa recommandation de “outperform” à “market perform”, tout en relevant l’objectif de cours de 60 à 70 euros, et à Ferragamo, qui a clôturé 2023 avec un ebit presque divisé par deux à 72 millions d’euros, toutefois supérieur aux attentes des analystes, en raison d’investissements accrus, principalement dans le marketing et la communication. La société proposera un dividende de 0,10 € par action, contre 0,28 € un an plus tôt, pour un bénéfice net en baisse de 60 %, à 26 millions d’euros.

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