Banques, la saison des résultats trimestriels commence aux États-Unis. Ce à quoi il faut s’attendre selon les analystes de l’Ig

Economie & Finance

Aux États-Unis, le la saison des résultats trimestriels du secteur bancaire. Les premiers à débuter, le 14 octobre, seront trois géants de Wall Street (Jp Morgan, Morgan Stanley et Citigroup), tandis qu’il faudra attendre le 18 octobre pour connaître les chiffres de l’Union européenne. Goldman Sachs.

“Nous restons optimistes. Les résultats de ces banques d’investissement pourraient surprendre le consensus et montrer une accélération des revenus et des bénéfices par action malgré l’environnement”, révèle Federico Vetrella, stratégiste de marché chez Ig, qui livre ensuite ses estimations. Pour J.P. Morgan prévoit des revenus de 31,99 milliards de dollars et un bénéfice par action de 2,88 dollars. Pour Morgan Stanley indique des revenus de 13,23 milliards de dollars et un bénéfice par action de 1,51 $. Revenus de Citigroup les estime plutôt à 18,23 milliards de dollars, contre un bénéfice par action de 1,55 $. Pour Goldman Sachscalcule un revenu de 11,53 milliards de dollars et un bénéfice par action de 7,60 dollars.

Les banques américaines savent se diversifier

La diminution par rapport à 2021 peut être attribuée au ralentissement de la scénario macroéconomique. La crainte d’une récession et de pertes sur les marchés boursiers décourageait de s’aventurer dans des opérations financières extraordinaires. En particulier dans fusions e acquisitionsqui avait permis aux banquiers d’engranger d’énormes bénéfices pendant la période de reprise économique partielle post-pandémie. “Les grandes banques de Wall Street, où la banque d’investissement représente une grande partie des revenus, se sont retrouvées avec un marché qui se réduit progressivement”, explique l’analyste d’Ig.

Les comptes des institutions américaines sont également plombés par les recrutementen 2021 pour faire face à l’augmentation du nombre d’opérations. “Ils ont un effectif surdimensionné par rapport à leurs besoins réels et ont dû annoncer d’importants plans de réduction des effectifs”, précise M. Vetrella. Ce qui a sauvé les banques américaines, cependant, c’est la capacité à diversificationce qui les a protégés pendant les périodes de faible activité économique. ” Le divisions commerciales sont presque toujours en mesure de rapporter de riches gains, surtout dans un environnement à forte volatilité comme celui que nous connaissons actuellement. Ceux liés à banque de détail bénéficieront au contraire de l’augmentation générale des taux d’intérêt de la Réserve fédérale, qui leur permettra d’accroître leur “marge d’intérêt”. ()