Bankitalia : la richesse italienne augmente légèrement, mais elle est inférieure à celle des autres pays développés

Economie & Finance

Le patrimoine net des ménages italiens et la valeur de leurs actifs financiers augmentent. Le site richesse la richesse nette des sociétés financières et celle des administrations publiques. C’est l’image qui ressort du document statistique de Banque d’Italie e Istat sur “La richesse des secteurs institutionnels en Italie 2005-2021”. Toutefois, par rapport à certaines économies avancées (France, Allemagne, Espagne, États-Unis, Canada et Royaume-Uni), la richesse nette des ménages italiens en 2021 a augmenté à un taux de taux inférieurétant parmi les plus faibles en termes de nombre d’habitants.

D’après la note conjointe préparée par l’institut dirigé par le gouverneur Ignazio Visco avec le Ministère du travail et l’Agence nationale pour les politiques actives du travail (Anpal), la bonne performance du marché du travail italien (en 2022, les positions nettes d’emploi sont supérieures à celles d’avant Covid), tirée par les contrats à durée indéterminée, transparaît. Ce qui émerge, cependant, c’est une ralentissement de fin d’année.

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Les actifs des secteurs institutionnels en Italie

A la fin de 2021, le richesse nette des ménages italiens a atteint 10,422 milliards d’euros. Par rapport à 2020, il a augmenté de 3 % en termes nominaux, même si le patrimoine net des ménages a légèrement diminué par rapport au revenu disponible brut : il est passé de 8,71 à 8,66. De même, le valeur des logements, qui était en baisse depuis 2012, a augmenté (+0,4 % ; +23 milliards), mais son poids sur la richesse brute a diminué, passant de 46,6 à 45,4 %. La valeur de les actifs financiers (+6,6 %), sous l’effet des plus-values sur les actions et les parts de fonds communs de placement. Et le dépôts (+70 milliards), mais moins qu’en 2020 (+104 milliards). Enfin, les dettes financières ont augmenté de 3,7 %, principalement en raison de la composante des prêts.

Quant à la richesse nette de sociétés non financières, à la fin de 2021 est de 880 milliards. Le niveau d’endettement des entreprises italiennes reste faible par rapport aux autres pays, même s’il augmente en 2021 (dans ce cas, à l’inverse de la tendance des autres grands pays). La richesse nette de sociétés financières en 2021 s’élèvera à 686 milliards. Le montant brut a augmenté de 5,4 % grâce à la composante dépôts, qui a atteint son poids le plus élevé depuis 2005 (22 % du total). Avant l’administration publiquela richesse nette est négative de 1 467 milliards (plus de 82 % par rapport au PIB). Le total des actifs, tant financiers que réels, a augmenté de 3,6 % en 2020 et, en comparaison internationale, l’amélioration de la richesse nette entre 2020 et 2021 par rapport au pib est conforme à celle des autres pays.

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L’emploi dépasse le niveau pré-pandémique

En 2022, déduction faite des cessations d’activité, environ 380 000 emplois ont été créés, ce qui est plus élevé qu’en 2019 (avant la pandémie). L’augmentation de la demande de travail est restée forte jusqu’au début de l’été, mais dans les mois qui ont suivi, la dynamique (bien que positive) s’est affaiblie : au cours des deux derniers mois de 2022, la activations nettes (l’équilibre entre les nouveaux emplois et les emplois disparus) est resté à des niveaux similaires en 2019, avec 37 000 embauches contre 33 000 trois ans plus tôt.

Dans la première partie de l’année 2022, la demande de main-d’œuvre a été tirée par le tourisme et les chiffres de décembre suggèrent que la saison d’hiver est également bien engagée. Alors que le construction de l’été 2020 au début 2022 a connu des taux de croissance très élevés, qui ont ensuite faibli à partir du deuxième trimestre. En outre, en 2022, les activations nettes dans les fabrication ont dépassé ceux de 2021, la création d’emplois se poursuivant à un rythme constant malgré le ralentissement dans les industries les plus énergivores.

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L’attrait des contrats à durée indéterminée

Dans la phase post-pandémique, dans un contexte de forte incertitude, l’emploi a repris grâce à la postes à durée déterminée. En revanche, l’augmentation en 2022 a été apportée par les contrats avec contrats permanentsqui n’avaient représenté que 40 % des activations nettes en 2021. Plus de 410 000 emplois permanents ont été créés, ce qui contraste avec la stagnation substantielle des emplois à durée déterminée et le recul de plus de 50 000 des places d’apprentissage. Les entreprises ont donc recommencé à embaucher avec des contrats à durée indéterminée et à transformer les postes temporaires activés les mois précédents. Mais en décembreen raison du ralentissement général du marché du travail, le nombre de contrats à durée déterminée a de nouveau augmenté.

Le ralentissement de l’emploi au second semestre 2022 est associé à la hausse, depuis la fin de l’été, de l’indice des prix à la consommation. nombre de chômeurs. Ce phénomène s’est accentué à l’automne, lorsque de nombreux contrats à durée déterminée ont expiré. De janvier à novembre, cependant, le nombre de chômeurs a diminué d’environ 120 000, une réduction significative mais moins prononcée qu’en 2021. ()