Assurance, 30% des Italiens ont l’intention de souscrire une police anti-catastrophe

Economie & Finance

Les catastrophes naturelles sont de plus en plus fréquentes et dramatiques. Cela renforce la prise de conscience des citoyens et des entreprises, y compris italiennes, de la nécessité de faire le nécessaire pour au moins en réduire l’impact.

Avec une loupe sur l’Italie, pour 6 citoyens sur 10 l’inquiétude concernant les effets directs du changement climatique s’est accrue depuis l’année dernière. À tel point que près de 30 % des personnes interrogées envisagent de souscrire une police d’assurance pour leur logement et/ou leur véhicule. Il s’agit d’un aperçu de l’étude menée par Nielsen pour le compte de Prima Assicurazioni.

Néanmoins, le 27,8% des Italiens ont l’intention d’étendre leur assurance existante pour y inclure une protection contre les événements naturels. À ces deux groupes s’ajoutent les 23,1% des Italiens qui ont toujours considéré que la couverture d’assurance pour leur maison, leur voiture et/ou leur moto était d’une importance primordiale et, par conséquent, l’exacerbation du changement climatique n’a pas modifié leur perception à cet égard.

21 % des Italiens ne sont pas intéressés par l’assurance contre les catastrophes.

Seuls 21 % de l’échantillon semblent ne pas être intéressés par le sujet. Parmi eux, 13% déclarent n’avoir jamais eu de couverture contre les événements naturels extrêmes et n’ont pas l’intention d’en souscrire à l’avenir. En revanche, l’incertitude et l’indifférence sont la réponse de 8,1% des répondants, qui déclarent en fait ne pas connaître ou ne pas accorder beaucoup d’importance à ces types de produits d’assurance.

Ces pourcentages sont encore trop élevés pour un pays comme l’Italie où, selon les estimations de l’Ania, 80 % des foyers sont exposés à un risque important de catastrophes naturelles de toutes sortes, mais où seulement 5,3 % sont protégés par une police d’assurance contre ces événements. C’est peut-être aussi pour cette raison que le gouvernement Meloni a décidé de faire un pas vers le secteur des entreprises, en incluant dans le projet de manœuvre l’obligation de couverture d’assurance pour les entreprises, qui sont encore trop peu assurées.

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