La Bbva défie les banques italiennes : les comptes courants sont rémunérés jusqu’à 2% et les dépôts à 3%.

Economie & Finance

La concurrence pour les banques italiennes ne vient pas seulement des fintech, des banques challenger et des bigtech, mais aussi des groupes étrangers qui ont initié des politiques commerciales agressives.

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La banque espagnole, qui est à la pointe de l’innovation numérique depuis une décennie, opère en Italie exclusivement par le biais de canaux virtuels et ne possède pas de succursales physiques. Elle n’a pas de succursales physiques. offre (destinée aux quelque 220 000 clients), se profile toutefois comme une offre compétitive. Le groupe a commencé à rémunérer ses clients qui versent leur salaire ou déposent un montant de 800 euros ou plus avec 2 pour cent du solde de leur compte courant en ligne.

Cartes de débit

Clients qui effectuent des achats au moins une fois par mois avec une carte de débit Bbva recevra 1%. Les deux offres seront réglées mensuellement et les intérêts seront crédités directement sur le compte du client. Les offres ne sont pas cumulables. Pour faciliter le changement de crédit de salaire, Bva propose à ses clients le Fonction Easy Changedisponible sur le site web et l’application. “Ce service totalement gratuit permet un transfert 100% en ligne, rapidement et sans paperasse. La fonctionnalité permet également de transférer les factures ou les comptes bancaires des clients vers la Bbva”, explique le groupe espagnol.

Le compte de dépôt

Depuis le lancement du dépôt flexible Bbva en Italie, en novembre 2022, plus de 5 000 clients ont bénéficié de ce produit qui offre un taux d’intérêt de 3 % depuis le 1er juin. Le dépôt, disponible pour les clients existants et les nouveaux clients, peut être souscrit pour un montant minimum de 500 euros et jusqu’à un maximum de 50 000 euros, et sera liquidé à l’échéance.

La controverse en Italie

Entre-temps, en Italie, la controverse sur la rémunération des dépôts face aux fortes hausses de taux se poursuit. Lundi 5 juin, le ministre de l’Economie est d’ailleurs revenu sur le sujet. Giancarlo Giorgetti: “Il n’y a pas d’imposition sur les bénéfices supplémentaires des établissements de crédit, mais les banques doivent ajuster la rémunération des dépôts et faire preuve de plus de flexibilité, compte tenu également de ce que le MEF a demandé”, a déclaré le ministre à l’occasion d’un événement organisé par Bloomberg. (reproduit de manière confidentielle)