Les banques et Citi poussent la gestion de patrimoine en Asie. Le défi d’un marché de 55 000 milliards de dollars commence

Economie & Finance

Les banques américaines s’efforcent depuis longtemps de diversifier leurs modèles d’entreprise pour éviter qu’une vague de liquidation des dépôts, telle que celle qui a ruiné le système bancaire américain, ne se reproduise. Silicon Valley Bank et Signature Bank au début de l’année, ne met pas également en péril les grandes institutions. C’est notamment le cas de la décision, annoncée par Citigroup, d’étendre sa division de gestion de patrimoine au Royaume-Uni.a région Asie-Pacifiquequi, depuis le début de l’année, a apporté 15 mille nouveaux clients.

Une croissance de 36%

Pour le seul deuxième trimestre, précise la banque, les nouveaux clients sont augmenté de 36 pour cent d’une année sur l’autre et les revenus de la région Asie-Pacifique ont augmenté de 4 % d’une année sur l’autre. La banque est en concurrence avec des banques rivales telles que Ubs, Hsbc et JP Morgan pour obtenir la plus grande part des revenus provenant de la région, qui, selon un rapport du Boston Consulting Group, est la plus grande source de revenus pour les banques de la région. 55 trillions de dollars de richesse financièredeuxième derrière l’Amérique du Nord.

Nouveaux ajouts à la gestion

Citi, pour sa part, a fusionné ses unités de gestion de patrimoine et de banque privée en 2021. Le PDG de la banque, Jane Frasera également doublé son engagement en faveur de la richesse, après s’être retirée du secteur de la vente au détail sur certains des marchés où le groupe opère.

En avril dernier, la banque a annoncé l’entrée de Andy Sieg de Bank of America pour diriger la division mondiale de gestion de patrimoine et a embauché l’année dernière une équipe de la Banque de France. Credit Suisse à Hong Kong pour se renforcer en Asie et à Singapour. ()