Les Bourses européennes se maintiennent (+0,42% pour le Dax, +0,49% pour le Cac40, +0,36% pour le Ftse100 et +0,70% à 22 769 points pour le Ftse Mib) alors que le sentiment sur l’économie allemande se dégrade à nouveau. L’indice compilé par la société de recherche Zew sur les attentes économiques en Allemagne s’est établi à -61,9 points en septembre, contre -55,3 en août, ce qui est inférieur au consensus des attentes des économistes, qui était de -60 points. L’indice relatif aux conditions économiques actuelles en Allemagne a également chuté à -60,5 points en septembre, contre -47,6 en août.
L’indice Zew sur les anticipations économiques en Allemagne a de nouveau baissé en septembre
“Le Zew a encore diminué en septembre. Outre l’évaluation plus négative de la situation actuelle, les perspectives pour les six prochains mois se sont encore détériorées. La perspective d’une pénurie d’énergie en hiver a rendu les attentes encore plus négatives pour une grande partie de l’industrie allemande. En outre, la croissance en Chine est évaluée de manière moins positive. Les dernières données statistiques montrent déjà une baisse des commandes entrantes, de la production et des exportations”, a souligné Achim Wambach, président de l’Institut Zew.
Les prix élevés de l’énergie ont également pesé sur l’inflation allemande
Les prix élevés de l’énergie ont également pesé sur l’indice final des prix à la consommation en Allemagne, qui a augmenté de 0,3 % en glissement mensuel et de 7,9 % en glissement annuel en août. Les données étaient conformes à la lecture préliminaire et à l’estimation consensuelle des économistes. En outre, l’indice harmonisé des prix à la consommation a augmenté de 0,4 % en termes cycliques et de 8,8 % en glissement annuel, ce qui est conforme à la lecture rapide et à l’estimation du consensus. Alors que l’indice des prix à la consommation en Espagne s’est contracté à +10,5% en glissement annuel en août, soit trois dixièmes de moins que la valeur enregistrée en juillet. Sur une base mensuelle, il a été de +0,3%.
Mais le chancelier Scholz n’a aucun doute : l’Allemagne est bien placée pour passer l’hiver.
Malgré la réduction des flux de gaz en provenance de Russie et la surchauffe des prix qui en résulte, le chancelier allemand Olaf Scholz est convaincu que l’Allemagne est bien placée pour passer l’hiver grâce à des mesures telles que la prolongation de la durée de vie de deux centrales nucléaires. Les niveaux de stockage de gaz en Allemagne sont plus élevés qu’à la même époque l’année dernière et continueront à être remplis avant l’hiver, a assuré M. Scholz.
Pour la première fois en un mois, le gaz s’est négocié en dessous de 200 euros
Souffle d’air frais pour le prix du gaz européen, qui s’est négocié pour la première fois en un mois sous la barre des 200 euros (-0,36% à 189,90 euros par mégawattheure), en baisse de plus de 44% par rapport à son pic de fin août. “Malgré la difficulté européenne à trouver un accord sur le plafonnement des prix, les marchés craignent la compression et, dans le sillage de la proposition de l’UE d’introduire des réductions obligatoires, et non plus volontaires, de la demande, les prix reculent”, a déclaré Gabriel Debach, analyste de marché chez eToro.
L’euro se renforce face au dollar dans l’attente du chiffre de l’inflation américaine
Après ces données macro et en attendant à 14h30 le chiffre de l’inflation américaine, important pour la Fed, l’euro/dollar s’échangeait à 1,10699 (+0,50%). Les analystes d’Unicredit Research s’attendent à une nouvelle baisse de l’inflation américaine en août (l’estimation consensuelle est de 8,1 % en glissement annuel). Une confirmation pourrait faire repasser l’euro/dollar au-dessus de 1,02. La vente sur le cross pourrait toutefois reprendre si les données sur l’inflation américaine “sont fortes”, bien que la parité soit susceptible de se maintenir, ont-ils ajouté chez Unicredit Research. Les futures de Wall Street ont augmenté (+0,56% sur le Dow Jones et +0,59% sur le S&P500).
Adjudication BTP, rendements 3 et 7 ans au plus haut depuis juin
En revanche, dans le domaine obligataire, l’écart Btp/Bund est tombé à 224 points de base et le rendement du Btp à 10 ans à 3,902 %. Lors des adjudications à moyen/long terme d’aujourd’hui, le Trésor a placé un total de 7,5 milliards d’euros, le maximum de l’offre, de trois obligations Btp, les rendements des obligations à 3 et 7 ans atteignant leur plus haut niveau depuis juin, a rapporté l’agence Reuters. Dans le détail, la neuvième tranche du Btp d’août 2025 a été dotée de 2,75 milliards avec un taux de 2,77% contre 1,84% lors du placement de mi-juillet. La septième tranche du Btp juin 2029 a été allouée pour un montant de 3,25 milliards d’EUR au taux de 3,50 %, contre 2,76 % à la mi-juillet. La dix-neuvième tranche du Btp septembre 2046 a été allouée pour 1,5 milliard d’euros au taux de 4,04 %. Le ratio de couverture était de 1,70 pour le 3 ans, 1,48 pour le 7 ans et 1,45 pour le 30 ans.
A Milan, les actions pétrolières se portent bien avec la hausse du pétrole brut, Tim et Fineco
A la Bourse de Milan, avec un prix du Brent en hausse de 1,15% à 95,08 dollars le baril, les valeurs pétrolières comme Saipem (+1,29%) et Tenaris (+1,01%) ont été achetées, pas Eni (-0,18%). Achats également sur Azimut, Fineco, Amplifon, Nexi, Stellantis et Tim. Peu de titres ont voyagé à contre-courant : Prysmian (-0,78%) et Pirelli (-0,48%). ()
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