“European Mobility Expo”, ou le virage de l’écomobilité

Société

Cette semaine, du 7 au 9 juin, se tenait Porte de Versailles à Paris, le salon “European Mobility Expo”réunissant de nombreux acteurs des transports publics et de la mobilité durable. Le virage de l’écomobilité y était particulièrement marqué.

Le Covid et le conflit en Ukraine ont accéléré la transition énergétique, comme en témoigne l’absence de transports aux carburants fossiles présentés au salon, à part quelques bus fonctionnant au gaz naturel liquéfié. À l’inverse, les véhicules électriques avaient le vent en poupe, d’autant plus que les batteries sont de plus en plus performantes. Enfin, si l’hydrogène vert est clairement la solution de demain, le prix est encore trop élevé pour qu’il soit généralisé.

“Transdev aujourd’hui, c’est plus de 1.800 bus électriques, mais c’est également de l’hydrogène. On va aussi démarrer très bientôt le premier car rétrofité, un ancien car diesel transformé en car à hydrogène en Normandie,” souligne Thierry Mallet, président du groupe Transdev.

Parmi les innovations, le numérique, qui accélère la disparition des tickets. Ainsi, on pourra bientôt voyager partout en France et en Europe avec un pass unique dématérialisé, que ce soit en bus, en métro, en vélo… et même en téléphérique urbain. Mathieu Babaz, responsable innovation chez Poma, est d’ailleurs revenu sur l’essor du transport par câble au cours du salon : “C’est une solution qui est de plus en plus acceptée dans le monde de l’urbain, comme le montrent les récentes applications en France que sont la télécabine à Saint-Denis de La Réunion et le transport par câble à Toulouse.”