Ubs finalise l’acquisition de Crédit Suissecréant un géant suisse avec un bilan de 1,6 trillion de dollars et une plus grande force dans l gestion d’actifs.
“C’est le début d’un nouveau chapitre pour Ubs, pour la Suisse en tant que centre financier et pour l’industrie financière mondiale”, a déclaré le PDG d’Ubs. Sergio Ermotti et le président Colm Kelleher dans une lettre ouverte publiée dans les journaux suisses.
L’acquisition du Credit Suisse par Ubs est l’une des plus importantes des plus grandes transactions bancaires depuis la crise financière mondiale de 2008. Une opération “qui crée des défis mais aussi de nombreuses opportunités pour les clients, les employés, les actionnaires et la Suisse”, a souligné la direction générale, qui n’a aucun doute quant à la réussite de l’acquisition.
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Le groupe contrôlera désormais 5 000 milliards d’euros d’actifsun quota qui amène Ubs, déjà l’un des plus grands gestionnaires d’actifs au monde, à prendre des mesures décisives pour atteindre une position de leader sur certains marchés clés. Une avancée qu’Ubs aurait autrement mis des années à atteindre en termes d’échelle.
Ubs publiera un important bénéfice dans ses résultats du deuxième trimestre (le 31 août prochain) après avoir pris le contrôle de l’entreprise. Credit Suisse pour une fraction de son valeur des fonds propres. Ermotti a cependant prévenu que les prochains mois seraient “cahoteux” car Ubs procédera à l’absorption de la banque suisse sur une voie qui nécessitera des investissements en capital de l’ordre de 1,5 milliard d’euros. trois à cinq ans. En présentant le premier bilan du nouveau groupe en mai, Ubs a mis l’accent sur les enjeux importants, en soulignant que des dizaines de milliards de dollars de coûts potentielssoulignant l’incertitude qui entoure ces chiffres.
Le parcours d’acquisition
Ubs a réalisé l’opération en moins de trois mois selon un calendrier serré, compte tenu de la taille et de la complexité de l’opération, afin d’offrir une plus grande certitude aux clients et aux employés du Crédit Suisse et d’éviter une nouvelle ruée sur les dépôts. Tant Ubs que le gouvernement suisse a assuré que la reprise permettrait de rembourser les actionnaires et ne deviendrait pas un fardeau pour les contribuables. Les autorités ont rappelé que le renflouement était également nécessaire pour protéger la position de la Suisse en tant que centre financier.
La fusion met également un terme aux 167 ans d’histoire du Credit Suisse, marqués par des scandales et des pertes au cours de la dernière période. Les deux banques emploient conjointement 120 000 personnes dans le monde, bien qu’Ubs ait déjà déclaré qu’elle réduirait le nombre de ses employés. emplois pour réduire les coûts et exploiter les synergies.
Le Le colosse suisse a accepté le 19 mars d’acheter la banque pour un montant de prix d’aubaine de 3 milliards de francs suisses en actions (4,5 milliards de dollars) et jusqu’à 5 milliards de francs suisses de pertes présumées. Un sauvetage orchestré par les autorités suisses pour éviter que l’effondrement de la confiance des clients ne pousse la deuxième banque de Suisse dans le gouffre. Vendredi, Ubs a conclu un accord avec le gouvernement suisse pour un soutien public de 9 milliards de francs suisses pour les pertes liées à la liquidation de certaines activités de Credit Suisse. ()
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