Les prêts hypothécaires et les taux dépassent les 3 % en décembre. Les prêts ralentissent

Economie & Finance

Hausse des taux d’intérêt, ralentissement des prêts et baisse des dépôts. Telles sont les principales conclusions du rapport mensuel de la Commission européenne.Association bancaire italienne (ABI) sur les activités des intermédiaires financiers.

Plus précisément, compte tenu des décisions prises par la BCE, emprunter en Italie coûte plus cher, le taux d’intérêt moyen s’établissant à 3,22 %, contre 2,96 % le mois précédent. En particulier, les intérêts sur les prêts immobiliers sont à 3,09 %. (contre 3,06 % en novembre) et les prêts aux entreprises à 3,44 % (contre 2,94 %).

Par conséquent, le prêts aux ménages et aux entreprises, bien qu’en hausse de 2,1% en glissement annuel, a enregistré une ralentissement significatif contre +3,3% en novembre.

Dans le même temps, cependant, leL’insolvabilité des Italiens continue de baisserA tel point que les prêts non performants nets des banques se sont élevés à 16,3 milliards d’euros, en baisse de 350 millions d’euros par rapport à octobre (-2,1%) et de 1,3 milliard d’euros par rapport à novembre 2021. Ainsi, le ratio des prêts non performants nets par rapport au total des prêts était de 0,92 % en novembre 2022, contre 1,02 % en novembre 2021.

Stabilisation du financement à moyen et long terme

En gardant la loupe sur les intermédiaires financiers, on peut lire dans le rapport mensuel, la collection a globalement poursuivi sa tendance à la baisse, tandis que le financement par obligations s’est stabilisé pour la première fois après près de 10 ans de contraction continue.

D’une part, le collection globale des banques a diminué de 1,2% en glissement annuel, après la baisse de 0,2% enregistrée en novembre et en octobre. En particulier, les dépôts ont diminué de 24,1 milliards d’euros sur 2021 (-1,3%), principalement en raison, explique l’ABI, de la contraction de 33,4 milliards d’euros entre juillet et novembre 2022 de la composante entreprises.

D’autre part, le financement à moyen et long terme, c’est-à-dire par le biais de obligations émis par les banques, se sont stabilisés et sont restés inchangés par rapport à l’année précédente. La variation a toujours été négative depuis novembre 2019 où l’on a enregistré un sporadique +2,1%, inclus dans une série de baisses remontant jusqu’en février 2012, où la variation était de +0,1%.(reproduction restreinte).