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Dans un contexte où l’on parle d’inflation, de politique monétaire, de liquidités et de dépôts, mais aussi – grâce au président de la Consob Paolo Savona – de crypto-actifs et d’intelligence artificielle générative, la programmation par Unicredit de la réunion du conseil d’administration sur les comptes pour le dimanche 4 février a rappelé d’autres réunions dont Unicredit elle-même était l’un des protagonistes (l’autre étant San Paolo), convoquées pour un week-end en 1999.
Les précédents des deux opa de 1999 d’Unicredit sur Comit et de San Paolo sur Banca di Roma
A l’époque, deux OPA étaient prévues dans les conseils d’administration respectifs, dans l’ordre, par Unicredit sur Comit et par San Paolo di Torino sur Banca di Roma-Capitalia. Aujourd’hui encore, on parle beaucoup d’un prétendu rôle de gestionnaire que la Vigilance aurait eu à cet égard. La puissance d’une version infondée à cet égard, favorisée par le soutien de groupes financiers qui attendaient le début des fusions pour réaliser des gains boursiers, a réussi à noyer la connaissance des véritables raisons de l’intervention de la Banque d’Italie.
En effet, ces offres, en particulier celle de San Paolo, ont été déclarées amicales, en tout cas non hostiles, alors que l’institution cible affirmait qu’elle n’avait pas donné son accord et que, par conséquent, l’opération n’était pas amicale. En outre, il a été souligné qu’aucune information préalable n’avait été fournie à l’autorité de surveillance, comme l’exige une résolution du comité interministériel pour le crédit et l’épargne, motivée par l’intention d’éviter qu’une opération promue et définitivement approuvée par l’organisme compétent ne dispose pas ensuite de l’autorisation prescrite de la Banque d’Italie, ce qui aurait eu de graves conséquences sur le marché. En outre, aujourd’hui encore, la BCE demande à être informée à l’avance des projets d’une importance particulière tels que, précisément, une hypothèse d’agrégation.
L’attitude contraire des banques qui devaient être agrégées a été déterminante. La Banca d’Italia a alors fait remarquer qu’elle aurait dû décider non pas d’une offre publique d’achat consensuelle, mais – comme l’avaient indiqué les institutions fusionnées – d’une offre publique d’achat hostile : ce n’est qu’à cette condition que l’autorité de surveillance aurait pu examiner les opérations en vue d’accorder une autorisation. Par la suite, les conseils d’administration des banques ont décidé de ne pas suivre la voie non consensuelle et ont abandonné les initiatives qui avaient été précédées par la mobilisation des parties intéressées, comme la réunion demandée par Gianni Agnelli au Premier ministre de l’époque, Massimo D’Alema.
Dimanche, opa surprise ou profits surprise ?
Il est malheureusement encore difficile de faire passer la vérité élémentaire sur la situation de la Banque d’Italie. Mais selon certains, le conseil d’administration du 4 février ne devrait pas réserver de telles surprises, si ce n’est que les surprises pourraient concerner les comptes, qui pourraient s’avérer encore meilleurs que ce que l’on sait déjà, avec des bénéfices, comme certains le prophétisent, supérieurs à huit milliards. Toutefois, comme Unicredit dispose d’une dot – comme on l’appelle – de 12 milliards de capital excédentaire, on pense encore que une opération d’agrégation n’est peut-être pas loin.
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Les observateurs se sont d’abord concentrés sur l’intérieur, puis il a semblé comprendre qu’Unicredit se tournait vers l’étranger, mais aucun signal clair n’a été émis en ce sens. Au contraire, on a soudain pensé à l’institut en question lorsqu’on a soupçonné qu’un grand intermédiaire financier international achetait des titres de l’Unicredit. Popolare di Sondrio en son nom, même jusqu’à 10 %. Mais les intérêts de la transaction et le montant susmentionné ont ensuite été démentis.
D’autre part, Popolare, transformée en société anonyme, jouit de la position d’Unipol, qui en détient environ 20 %, dispose d’importantes synergies avec elle et a observé un strict respect, en particulier, de ses caractéristiques et de ses traditions, de sorte qu’une éventuelle opération devrait voir la compagnie d’assurance au premier plan, également en raison de sa dérivation de la même souche coopérative, tout d’abord dans une éventuelle action défensive. Une situation similaire s’était déjà produite en ce qui concerne Banco Bpm. De nouveau, des rumeurs sur des offres possibles de fusion par Unicredit, puis un démenti, puis le silence.
Avec ces 12 milliards, Unicredit est à la recherche d’un m& ?
Il est bien connu qu’avant cela, le Montepaschi avec le renoncement d’Unicredit à l’opération dans la zone Cesarini. Dans ces conditions, il faut s’attendre à ce que, dans les mois qui viennent, une nouveauté significative dans le domaine des fusions soit vérifiée par l’institution susmentionnée, dont le PDG est un as tel que Andrea Orcelqui possède une vaste expérience et une spécialisation, entre autres, dans le domaine international de la protection de l’environnement. m&a.
Après la gestion peu enthousiasmante de Jean Pierre Mustier, caractérisée aussi par la vente d’actifs importants – opérations faciles pour embellir l’image de la banque – Orcel a entamé un bilan et une relance, en privilégiant aussi les effets de la politique monétaire sur les taux bancaires, opérations qui sont suivies de très près. Mais on ne peut pas rester longtemps sur place, si la stratégie n’est pas claire et ne se limite pas à l’attentisme.
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Il est évident qu’une agrégation ne doit pas être recherchée uniquement pour des raisons d’image. Ce qui est fondamental, c’est qu’elle permet de mieux répondre à la raison d’être d’un établissement de crédit, d’améliorer la protection de l’épargne, de soutenir plus efficacement les ménages et les entreprises et de créer de la valeur pour les actionnaires.
Certains évoquent un possible regain d’intérêt pour Montepaschi, maintenant que le Monte réalise des bénéfices et que son profil s’est nettement amélioré. Si cette hypothèse était fondée, cela signifierait qu’Orcel ne serait pas en mesure de faire un “bis in idem”. Cette fois-ci, l’opération devrait être menée à bien, mais dans quelles conditions et de quelle manière l’identité de la plus ancienne banque du monde serait-elle sauvegardée ? Tout cela devra être vérifié dès le départ, afin d’éviter une nouvelle négociation, finalement peu concluante, avec le Trésor. En tout état de cause, les conditions d’un retour seraient réunies.
Orcel et Padoan vers la reconfirmation
Il ne faut cependant pas exclure que le conseil d’administration de dimanche puisse également donner naissance à des lignes directrices ou à quelque chose de plus proche dans le domaine des agrégations, bien que des surprises puissent encore se produire, étant donné l’importance de ce sujet dans les stratégies globales de la banque. Et ce d’autant plus que le mandat d’Orcel et celui du président expirent cette année Pier Carlo Padoan. Tous deux devraient être confirmés pour un nouveau mandat de trois ans, sur la base d’une évaluation positive de leur travail. Mais c’est précisément la confirmation de l’investiture qui constitue l’opportunité programmatique d’aborder, au sein du conseil qui pourrait être partiellement renouvelé, une telle question.
Il va sans dire, d’autre part, que tout projet d’agrégation serait porté à l’attention de la BCE et de la Banque d’Italie, ainsi que de la Consob. On en revient donc à l’habituel punctum dolens: l’absence de lignes directrices claires et de sollicitations consciencieuses de la part de l’autorité de supervision bancaire pour la réorganisation et la consolidation du secteur, lignes directrices qui ne constitueraient en aucun cas un comportement managérial. L’évocation de ce risque ne peut qu’avoir pour effet de motiver l’inertie. ()
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