Saes Getters, revenus du premier semestre en hausse, mais ebitda en baisse. Où l’action peut aller selon les analystes

Economie & Finance

Le premier semestre s’est achevé sur une hausse de 1,7 % du chiffre d’affaires de l’entreprise. chiffre d’affaires pour Saes Getters, la société mère du groupe Saes, qui produit des composants et des systèmes fabriqués à partir de matériaux avancés brevetés par l’entreprise elle-même et utilisés dans des applications industrielles et médicales. L’entreprise, dirigée par le PDG Massimo Della PortaMassimo Della Porta, a déclaré des revenus consolidés de 122,3 millions d’euros, contre 120,2 millions d’euros au premier semestre 2022. Les marges se réduisentavec un ebitda tombant à 20 millions d’euros, soit une baisse d’environ 26 % par rapport aux 27,38 millions d’euros du premier semestre 2022. La marge d’ebitda a diminué dans le même temps, passant de 22,8 % à 16,4 %.

Dynamique des revenus

Dans le détail, l’entreprise a enregistré une forte croissance dans les divisions Nitinol médical (+10,8%) et Industriel (+4,2%), qui a compensé le déclin des divisions Chimie (-34%) et Emballage (-60,5%). En raison de la modification du périmètre de consolidation, la division High Vacuum a enregistré une augmentation de 17,9 %, compensant la baisse organique de 12,8 % causée par le report de certains projets.

Le résultat d’exploitation consolidé pour le premier semestre de l’exercice 2023 est positif et s’élève à 12,4 millions d’euros (10,1 % du chiffre d’affaires consolidé), contre 20,2 millions d’euros pour la période correspondante de l’année précédente (16,8 % du chiffre d’affaires consolidé). Si l’on exclut l’effet positif de la des taux de change (+0,2 million d’euros) et la variation du périmètre de consolidation (+0,1 million d’euros), la différence dans le résultat d’exploitation est négative de 8,1 millions d’euros, “principalement attribuable”, écrit la société, “à l’augmentation des frais généraux et administratifs, qui ont également été pénalisés par d’importants éléments non récurrents”.

L’ebitda consolidé s’est élevé à 20,1 millions d’euros (16,4 % du chiffre d’affaires) au premier semestre 2023, contre 27,4 millions d’euros (22,8 % du chiffre d’affaires consolidé) au même semestre 2022. ” En excluant l’effet positif du change (+0,2 M€) et l’effet du changement de périmètre (+0,4 M€), ainsi que les coûts non récurrents du semestre (indemnités de licenciement de 1,4 M€ et coûts nets de conseil liés à l’éventuelle cession de l’activité “. activité médicale (4,9 millions d’euros, ainsi que des coûts liés à la gouvernance de 0,8 million d’euros), la variation négative de l’ebitda a diminué à -0,9 million d’euros, en ligne avec celle du résultat opérationnel (variation organique, toujours nette de coûts non récurrents) et principalement attribuable à la baisse dans les divisions Chimie et Emballage.

L’bénéfice de l’exercice s’est élevé à 3,4 millions d’euros (2,8%). du chiffre d’affaires consolidé), contre un résultat négatif de -0,1 million d’euros au premier semestre 2022.

La position financière nette La position financière nette consolidée au 30 juin 2023 était positive de 50,9 millions d’euros. La détérioration par rapport à la fin du mois de mars 2023 (position financière nette positive de 64 millions d’euros) est principalement due au paiement de l’impôt sur le revenu des personnes physiques. dividendes (EUR -11,5 millions), ainsi que les coûts encourus pour le lancement de l’offre partielle d’achat de parts d’épargne (EUR -1,1 million) et les dépenses d’investissement pour la période (EUR – 2 millions)”, souligne l’entreprise dans son rapport financier.

Le cours de l’action en bourse

Mardi 12 septembre à 15h10, l’action était en baisse de 1% et se négociait à 29,85 euros par action, en baisse par rapport à la clôture précédente à 30,15 euros. Depuis le début de l’année, l’action Saes, négociée sur le segment Star de la Bourse italienne, a enregistré une performance de 28,11 %, grâce notamment à la forte hausse enregistrée entre le 9 et le 10 janvier, lorsque l’action est passée d’un prix d’environ 23,5 euros par action à 31-32 euros.
Les analystes de la Banca Akros, avant la publication des comptes, ont réduit le prix cible en le portant de 45 à 42 euros par action en s’attendant à un impact important des coûts extraordinaires sur l’ebitda : cet impact, qui s’est traduit par une baisse de 26% par rapport au S1 2022, s’est avéré moins compromettant que les attentes de -50%. Compte tenu de l’augmentation des ventes, les analystes ont attribué la note achat. (reproduit de manière confidentielle)